Alper Irmak, le futur John
Galliano lyonnais ?
De notre correspondante Olivia Perradin,
A 22 ans, Alper Irmak se verrait bien égaler le fantasque styliste de
Dior sur les podiums. Un an après son entrée dans le cercle très fermé de la
mode masculine, le protégé de Guillaume Fouchère nous raconte son épopée
et projets futurs, ses ambitions et projets pour nos penderies...
A l'issue d'un parcours scolaire
basique, Alper se lance dans
un Bac Pro commercial en alternance à Alexis Carrel et choisit de
travailler pour la boutique très huppée de la presqu'île « Graphiti ». C'est à
cet instant que sa vie va prendre une toute autre tournure. Le fait de côtoyer
d'aussi prêt le milieu de la mode, va diriger plus précisément les choix de vie
de notre graine de styliste. C'est là qu'il décide de créer sa propre griffe,
qui portera son patronyme. Après avoir touché du bout du doigt son rêve, il s'en
rapproche de plus en plus et peut maintenant le caresser. Ses premiers vêtements
seront exposés exclusivement chez Graphiti et cela « grâce à un homme »,
dit-il « qui a su me prendre sous son aile, et m'accorder toute sa confiance,
un personne pour qui j'ai beaucoup de respect, Guillaume Fouchère ». La
vente exclusive de sa marque dans cette boutique lui rapporte un certain succès,
mais alors pourquoi ne pas élargir ses distributeurs sur Lyon ? La peur
peut-être de se rendre compte que la clientèle ne suit pas ? Alper - qui a
réponse à tout - rétorque qu'il « cherche à garder cet esprit de produit
exclusif, unique, avec une image de marque prestigieuse ». Mais la boutique
de la rue Pleney n'est cependant pas son unique revendeur. On peut trouver
également du « Irmak » à Marseille, Toulouse ou encore Saint-Étienne, au total
dix boutiques en France.
Après une première série
entièrement écoulée - soit 300 pièces - Alper nous fait découvrir une deuxième
collec' ayant pour thème le « sport chic » (impression de déjà vu ?) pour une
clientèle « au pouvoir d'achat élevé ». Il précise que « la nouvelle
collection sera fidèle aux attentes de ses clients, décalée, innovante et aux
des couleurs avant-gardistes ». Malgré cet esquisse de réussite, le jeune
créateur ne désire pas ouvrir sa propre enseigne et souhaite continuer à vendre
sa marque par le biais de prestigieuses boutiques telles que Graphiti. De
nombreux projets devraient se réaliser dans le courant de l'année :
un éventuel partenariat avec l'Asvel, des défilés, la continuité de son
partenariat avec Michael Essien et d'autres surprises encore que nous ne
pouvons vous dévoiler mais que vous découvrirez très prochainement. Chaque homme
en ce monde à un rêve, celui de ce styliste est d'atteindre une notoriété
équivalente aux plus grands noms de ce monde, en particulier Galliano ou
encore Dolce & Gabbana. Alper a simplement su au bon moment attraper les
mains qui lui étaient tendues dont celles de Garbis Devar, ou encore
Jean-Michel Aulas.
Pour conclure, Alper, un
petit conseil pour tout ceux qui comme toi rêve de se lancer ? « C'est une
décision à ne pas prendre à la légère, c'est très difficile, mais aucune
barrière n'est infranchissable. » A travers sa ligne de vêtement on pourrait
s'imaginer un jeune créateur grand brun ténébreux à la pointe de la mode. Et
bien désolé de vous décevoir mesdemoiselles, Alper est plutôt petit, très mince,
brun et très propre sur lui. C'est peut- être ce qui lui permet de garder la
tête sur les épaules...
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