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5 novembre 2001


Philippe Montanay, le rocker d'OL Télé !

 

 

Impensable d'oublier le crooner Philippe Montanay dans notre galerie de portraits TLM. Avant de connaître la gloire régionale sur le petit écran, l'animateur vedette d'OL Télé rêvait d'une carrière nationale à la Bernard Tapie. A l'instar du célèbre business man, Philippe a fait des débuts remarqués dans la chanson... Magnéto, Serge !

 

Printemps 1991 : Philippe Montanay, du haut de ses 25 ans, est sur un nuage... On vient de lui faire une proposition peu commune : débuter une carrière de chanteur. A l'époque, un autre Philippe, Tessier, est chef d'antenne de Radio Scoop... C'est lui qui a recruté en 1987 le jeune Montanay (auparavant DJ au Pacifique Club NDLR) pour faire de la radio. Il possède déjà un carnet d'adresses non négligeable dans le milieu du show-biz.

 

A la lettre N, figure le producteur Marc Nouchy. Ce dernier n'est pas un inconnu dans la profession. Son écurie compte quelques stars du moment (Phil Barney...). Les deux compères proposent à Philippe Montanay de passer de l'autre côté du miroir.

 

Délaissant son job d'animateur, Philippe rentre en studio. Un premier 45 tours, intitulé « J't'aimerais encore » sort chez Vogue. Pour appuyer le single, le jeune crooner chevauche une Harley flambant neuve dans un clip coproduit par M6

 

Les promos s'enchaînent (télés, radios...) et en quelques semaines, il devient le chouchou de la presse ado spécialisée (OK, Salut, Podium...). Une tournée estivale sous les couleurs du cigarettier Peter Stuyvesant aux côtés de François Feldman vient couronner une saison exceptionnelle. Le premier single est vendu à 10 000 exemplaires. « Un succès d'estime » concède Philippe avant d'ajouter : « il m'a manqué quelques grosses télés et NRJ pour faire la différence ! ». Vogue décide d'arrêter les frais et pour le second single, c'est Tréma qui s'y colle.

 

Entre-temps, Philippe a pris des cours de chant chez Paul Perez (rien à voir avec Daniel NDLR). La maison de disques et la production se décident à sortir l'artillerie lourde. Pour accompagner leur chanteur, il n'hésitent pas à recruter Bernard Pagnanotti (bassiste de Francis Cabrel), Claude Salmieri ( batteur de Francis Cabrel et de France Gall) et Kamil Rustam, le guitariste de Michel Jonaz. Mais le titre choisi « Que serons-nous demain ? » n'est pas vraiment de bonne augure...

 

C'est Philippe Tessier qui assure le management du jeune Montanay. L'idylle entre les deux hommes durera plusieurs années « 5 ans d'amitié et une déchirure » résume le journaliste d'OL Télé. Déchirure qui intervient à la suite de ce second 45 tours. Malgré les investissements consentis, « le single est mal accueilli dans les radios qui refusent de le programmer ! » raconte Montanay. Un échec qui fragilise les relations entre la prod et le chanteur. 

 

« Il y a eu incompréhension entre nous » résume pudiquement Philippe Tessier qui décide de quitter le navire avec Marc Nouchy. « La musique m'a abandonné ! » assure de son côté Philippe Montanay, à qui l'on reproche d'avoir pris la grosse tête. Après avoir remisé ses rêves de gloire au placard des vanités, l'ex chanteur rentre à la maison (comprendre Scoop). Daniel Perez (ci-dessus en compagnie de Valérie Perez) accueille le fils prodigue avec la fibre paternaliste qu'on lui connaît et lui confie les infos de sa radio.

 

De 1993 à 1999, Philippe se refait une santé chez Scoop où il crée le journal des sports et assure les premiers directs footbalistiques. Et c'est logiquement que TLM le débauche pour animer OL Télé aux côtés de Valérie Perez (partie depuis sur France 2). Une collaboration qui ne restera pas dans les annales... Faudrait-il y voir une pointe de jalousie ? « Je n'ai rien à dire à son sujet ! » se renfrogne le journaliste sportif qui assure avoir, lui aussi, reçu des propositions de chaînes (câble et satellite). « Mais pas suffisamment intéressantes pour quitter Lyon. » Quand on aborde le sujet « rémunération », c'est motus et bouche cousue ! Tiens, tiens ! Les journalistes d'OL Télé bénéficieraient-ils de salaires plus élevés que leurs collègues de TLM ?

 

Quand il n'est pas sur un stade ou sur un plateau télé (où il a des faux airs de Philippe Risoli), c'est au Passion Sport Café ou au Type 34 que Philippe aime décompresser. En célibataire... Malgré un cœur... de rocker gros comme ça ! « Je suis peut-être trop égoïste et pris par ma passion pour rendre une fille heureuse... » confie-t-il dans un ultime effort.
 


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A suivre, Les bons délires de Benoît Poelvoorde...  

 

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