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/ LES GENS

15 juillet 2002

 

Le martyr de Claude Lelouch continue !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De notre correspondant Julien
 

A l'occasion des Nuits de Fourvière, Claude Lelouch descend sur Lyon afin de présenter son film de 1972 « l'aventure c'est l'aventure ». Une œuvre culte du cinéma qui réunit les plus grands des années 70. Un casting de choix avec Lino Ventura, Jacques Brel, Johnny Hallyday. Charles Gérard, un des acteurs, accompagne le réalisateur pour sa rencontre avec la presse lyonnaise.

 

Après la « catastrophe » de son dernier crû « And now ladies and gentlemen... », Claude débarque en terres lyonnaises avec une œuvre incontestable et vieille de trente ans  « l'aventure c'est l'aventure ».

 

Mais pour la rencontre presse, le réalisateur scénariste producteur a revêtu un treillis militaire aux larges poches. Un accoutrement de circonstance. Cela a toujours été la guerre entre la faune journalistique et lui... En dépit d'un succès populaire incontestable, les critiques cinéma et animateurs télé peu consensuels - du style MOF - ne l'ont jamais ménagé.

 

Sa dernière production a amplifié ce malaise. Elle reste mal perçue du public et des professionnels du milieu. Cependant, le réalisateur refuse catégoriquement l'idée de fiasco. La faute revient aux critiques qui « brident » les spectateurs. Une théorie de l'échec bien personnelle.

 

Incarner le martyr des médias lui convient parfaitement. Un rôle de composition ? Il ressert la soupe sur l'incompréhension de son travail. Selon lui la presse ne l'apprécie pas.

 

Il va jusqu'à déclarer : « Ils font systématiquement la même critique depuis mon premier film ». Les rédacteurs formeraient ils un lobby anti-Lelouch ? Une telle idée semble peu vraisemblable. Ne pas apprécier son travail ne signifie pas une mise à l'écart du réalisateur. S'il se plaint constamment de son sort médiatique, il ne refuse jamais une invitation pour montrer sa frimousse...

 

Une partie des journalistes présents à la conférence échangent leur pensée sur le « cas » Lelouch avant sa venue. Le côté étrange du réalisateur prend une belle place dans la conversation. Divers noms d'oiseaux désignant le « génie pas vraiment génial » accompagnent le discours. D'autres se cachent dans le silence et n'osent peut être pas avouer une passion dévorante pour ce personnage très controversé.

 

Toujours à l'affût de l'idée géniale, son prochain projet risque de défrayer encore les chroniques. Le choix se porte sur le délicat sujet de la réincarnation. Un filon de choix pour celui qui veut se faire remarquer. Il ne reste plus qu'à assumer les critiques qui en découleront.

 

Certains craignent le pire et l'imaginent en nouveau Paco Rabane du cinéma !
 


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A suivre, Le jardin discret de Guy Darmet

 

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