Laurence
Ferrari : quelques grammes de finesse ...
De
notre correspondante Alexia De Santis
Photos
Lyonpeople et TF1
Laurence
Ferrari est loin de ces femmes journalistes prêtes à tout pour réussir.
Cette savoyarde d'origine a su garder sa gentillesse, sa simplicité
mais en développant le sens du travail. Depuis la rentrée, elle co-présente
sur TF1 avec son mari Thomas Hugues, l'émission « Sept à
Huit » où, comme elle se plaît à dire, elle « raconte des
histoires, celles de Mr et Mme Tout Le Monde ». Leçons
d'humanisme made in Laurence.
 Au
premier abord, Laurence Ferrari c'est
un grand sourire ravageur et des yeux malicieux,
pétillants qui vous font chavirer. C'est un
peu la grande sur ou la copine qu'on aurait
voulu avoir pour se confier. Accessible et simple,
elle cultive son sens de la proximité avec les
gens à la ville comme dans son émission « Sept
à Huit ».
Depuis
sa sortie de l'Ecole Française des Attachés de Presse de Lyon
en 1988, tout lui sourit. Engagée à Europe1 où elle travaille le
soir après ses cours pour son DESS, elle trouve en Catherine Nay
(journaliste politique) une marraine formidable.
Puis elle débarque à LCI où elle présente avec Jean-François
Rabilloud l'émission « On en parle ».
Enfin,
c'est le début de l'aventure TF1 aux côtés de Jean-Pierre
Pernaud dans « Combien ça coûte ? » avant de
rejoindre son mari Thomas Hugues pour créer « Sept à
Huit », leur « bébé » télévisuel du dimanche
soir.
 Laurence
est une belle femme et si elle reconnaît que son physique a peut-être
joué au début (sauf en radio !) elle sait très bien qu' à la télé
« Une ravis-sante idiote qui ne sait pas articuler deux mots sans
bafouiller n'a pas sa place dans ce métier là. » C'est
pourquoi jour à après jour elle travaille encore et encore, d'autant
plus que la reconnaissance de ses pairs, à l'instar de Jean-François
Rabilloud, devenu un véritable ami, est la plus belle preuve de son
professionnalisme. Mais les hommes ne lui ont pas toujours fait de cadeaux :
« Avec les hommes on a une relation de compétition, il faut
faire mieux parce qu'on est une femme. » A TF1 elle
avoue que ce rapport de force est équilibré, d ailleurs les
femmes y sont majoritaires et puis son mari est là pour veiller sur elle !
Son
mari justement, elle l'a rencontré il y a 10
ans au cours d'une soirée et depuis leur amour
a donné naissance à deux enfants : Baptiste
et Laetitia. La complicité de ces tourtereaux
est visible à la ville comme à l'écran, et même
si le fait de travailler et de vivre ensemble
a ses avantages et inconvénients comme elle
dit : « On l'a voulu, on ne va
pas s'en plaindre, et puis chacun a sa plage
de respiration ». En effet, Thomas
remplace Claire Chazal pour le 13h. Quant
à elle, elle a toujours un pied à LCI.
 « Sept
à Huit » est un succès et Laurence
reconnaît avoir supprimé, avec son émission,
une plage d'expression chère aux politiques
et occupée succes-sivement par ses consurs Anne
Sinclair et Ruth Elkrief. « Mais
il fallait innover, rajoute-t-elle. Notre
émission raconte des histoires de gens et ce
sont des grandes leçons d'humanité. Que le public
soit présent tous les dimanches soirs, c'est
la plus belle récompense ».
Côté projets, elle a plus d'un tour dans
son sac : « je ne veux faire
que des choses qui me ressemblent, je ne veux
pas me travestir comme ça, précise-t-elle.
En fait ce serait un magazine de société
mais traité différemment de « Sept
à Huit », avec plus de plateaux et d'interviews. »
En
attendant, elle prendra des vacances bien méritées avec toute sa petite
famille en Savoie (chez ses parents) puis à Biarritz (chez ses
beaux-parents) et enfin à l'Île de Ré.
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