Karim,
business man du Fish !
De
notre correspondante Alexia de Santis
A
l'occasion d'un apéro ou d'une soirée étudiante
au Fish vous avez sans doute du le croiser, un
verre à la main, le téléphone vibrant et le
sourire « ultra-bright ». Qui ça ?
Karim ...
Karim du Fish bien sûr ! Le
commercial du Fish et du First. Sa particule il
la doit à son attachement pour la péniche mais
aussi parce qu'il est pour les étudiants et
la clientèle d'entreprise leur intermédiaire
attitré. Une sorte d'Isaac façon
« La Croisière s'amuse »,
serviable, professionnel et attentionné... la
moustache et le nud pap' en moins !
Depuis
les trois ans qu'il travaille au Fish
et côtoie tous les mercredis et jeudis soirs
le beau monde étudiant, Karim n'est pas encore
faluché ! Et pourtant il mériterait sa
tête pleine de pin's. Ce célibataire de 28
ans, originaire de Tassin la Demi-Lune, a
toujours connu le Fish et ses capitaines :
Dominique
Lafoy et
Jean-Paul Donjon.
Pendant ses années estudiantines
d'abord, il venait danser et siroter des whisky
coca (sa boisson préférée) dans le premier
bar à thème ouvert par Dominique Lafoy :
le Gnôme
et Rhône. Puis après quelques années passées
à La Poste en tant que cadre commercial,
il veut « bouger » et rejoint l'équipe
au B52
et à L'Oxxo.
Enfin, commence l'aventure du Fish
qui, à son arrivée, n'était pas encore un
produit étudiant.
Petit
à petit il amorce le virage en prospectant et
en entrant dans le réseau des nuits étudiantes
pour faire de cet établissement le lieu de
rencontre, de divertissement et de beuverie des
faluchés et compagnie...
Aujourd'hui
le Fish, c'est plus de 80 soirées étudiantes
par an. Une clientèle à part entière que Karim
bichonne tout particulièrement. Si la péniche
bénéficie de nombreux atouts comme son cadre,
sa réputation... elle a l'avantage d'attirer
toutes les cibles (étudiants, entreprises,
VIP, clientèle apéro) et de diversifier son
activité. « Il
est vrai que contrairement à d'autres établissements
qui ont cette étiquette de boîte étudiante
le Fish a une clientèle mixte. Et les étudiants
font un réel effort vestimentaire pour venir
chez nous, ce qui est appréciable »
confirme Karim.
Mais
les étudiants ne sont pas ses uniques clients,
des entreprises telles que Infogrames, Euronews,
Jet Services... lui font confiance pour
leurs cocktails, séminaires et autres
manifestations. Son job, il l'adore et ne
compte pas quitter le navire d'ici tôt. « La
nuit n'est pas le milieu idyllique qu'on
imagine, il faut une capacité de travail énorme »
confirme-t-il. Et cela implique une hygiène de
vie à laquelle il se fixe une règle :« Pas
de sport ! ».
Karim
est un routard de la nuit. S'il a assisté
à des centaines de soirées, il constate que
ce ne sont pas forcément les plus gros BDE
(Bureau Des Elèves) qui organisent les meilleures
fêtes. Le budget investi est certes important,
mais l'ingrédient qui fait la différence est
incontestablement l'ambiance que les étudiants
créent dans la boîte.
Son
Lyon by night s'articule entre une virée au Petit
Damier, au Bus Café, au Verdi
pour ses bonnes pizzas ou encore au Caffé
Milano. Pour le reste, en bon stakhanoviste,
Karim préfère sortir là où il travaille....
Le
week-end, il ne sort pas forcément car son
boulot est très prenant mais par curiosité
professionnelle et personnelle il va voir
ailleurs ce qui se passe : « Il
faut se tenir au courant de tout. On essaye de
progresser, d'innover mais ce n'est pas
toujours facile d'avoir un train d'avance
sur les autres » constate-t-il.
S'il
avoue un penchant pour les sports mécaniques,
en général, il n'est pas impossible qu'il
laisse traîner un il, en particulier, sur
les belles carrosseries (comme celle de son
complice Meaudre) présentes au détour
d'une soirée : « Je
n'y suis pas insensible c'est vrai, mais je
ne bloque pas dessus non plus ! » Le bellâtre accuserait-il
d'une certaine lassitude ?
Malgré
son sale caractère (dans l'intimité) et sa fâcheuse
tendance à l'indépendance Karim a su garder
son âme d'étudiant. A quand la faluche ?
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