Jean-Michel
Jarre bientôt à Gerland ?
Il
a vendu 60 millions d'albums dans le monde
entier et il est d'une rare simplicité. Il
a plusieurs milliers de kilomètres au
compteur et il a toujours un physique de jeune
premier. Il collectionne les conquêtes et
pourrait jouer dans « Les feux de l'amour ».
Il
veut récidiver dans les concerts géants et
compte passer par Lyon.
Entretien
exclusif dans les salons du KGB.
Jean-Michel,
c'est très rare de vous voir à Lyon et
tout le monde est particulièrement honoré de
votre présence ce soir. Est-ce que vous avez
l'occasion de revenir souvent dans votre
ville ?
J'y
retourne pour des raisons personnelles parce
que j'ai toujours de la famille ici. Le plus
malheureux est que la ville a été en partie
défigurée à cause de cet "enculé" de Pradel.
Qui a tout de même transformé la ville en
station service dans les années 70. Je suis en
train de monter une association pour faire
sauter le bunker du cours de Verdun. J'ai
été très marqué de voir le cours de Verdun
transformé en mur de Berlin quand j'avais
à peu près 14 ans.
On
vous souhaite bien du courage ! Mais où
résidez-vous actuellement ?
A
Paris, enfin, dans la banlieue ouest de Paris.
Est-ce
un choix professionnel ? Lyon n'est qu'à
2 heures de Paris...
C'est
à dire, que j'aime Lyon, mais j'aime
aussi là où je suis, ce n'est pas
exclusif. J'aime bien Lyon, mais il se
trouve que ma vie m'a entraîné à Paris.
Depuis que je suis gosse, mes parents ont
toujours habité Paris. Naturellement, je
me suis installé là où je travaillais, là
où je vivais.
A
quel âge avez-vous quitté Lyon ?
En
fait, Je n'ai jamais réellement habité
Lyon, je suis un vrai Lyonnais parce que mes
parents, mes grand-parents sont Lyonnais et j'ai
beaucoup séjourné à Lyon pour voir ma
famille. Je venais dans les 6 premières
années de ma vie, 6 mois pas an, et puis
ensuite pendant les vacances scolaires.
Qu'est
ce qui vous rattache aujourd'hui à Lyon à
part votre famille ? Avez-vous des amis
lyonnais encore aujourd'hui ?
Oui,
j'ai beaucoup d'amis lyonnais, je suis
frappé de voir à travers le monde le nombre
de Lyonnais qu'on rencontre. On retrouve des
traits lyonnais, que je peux vous décrire
avec plaisir à ce micro. Qui sont d'une
certaine manière, cet aspect iconoclaste, un
peu provocateur, assez marrant. J'ai l'impression
que les lyonnais sont beaucoup plus drôles à
l'extérieur de Lyon, qu'à Lyon.
Nul
n'est prophète en sont pays...
Oui,
en tous cas leur humour est plus reconnu à l'extérieur
qu'à l'intérieur de la ville. On va le
dire comme ça.
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