Emmanuelle
Béart, charité bien ordonnée...
De
notre correspondant Julien
Le
fantasme du cinéma français descend de son
microcosme parisien pour présenter « 8
femmes » sous la houlette de François
Ozon. La belle sauvageonne de « Manon
des sources » fait des ravages quand
elle se déplace. Attention derrière cette
magnifique actrice se cache une redoutable
manipulatrice...
Emmanuelle
commence sa vie dans le milieu du show bizz.
Elle voit le jour à Saint-Tropez en 1965.
Fille du chanteur Guy
Béart, sa mère mannequin tournait aux côtés
de Jean
Luc Godard. Jeune, l'espièglerie et le
mensonge la caractérisent.
Elle ne s'aime
pas et imite ses amies. Le rêve d'une carrière
d'actrice vient à elle. Emmanuelle reconnaît
aussi qu'elle recherchait la célébrité et
l'argent dans ce milieu. Dès 18 ans, son père
l'envoie dans une école d'art dramatique
à Paris. Emmanuelle obtient en trois mois
seulement un rôle dans le téléfilm « Premiers
désirs ». Elle rencontre Daniel
Auteuil en 1984 sur le tournage « L'amour
en douce ». Ils resteront ensemble
pendant une dizaine d'années et auront une
fille, Nelly.
Célébrité
et argent débarquent avec « Manon
des sources » en 1986. La belle
sauvageonne de l'écran devient alors une
people en vue à Paris. Elle obtient le César
du meilleur second rôle féminin, les
tournages s'enchaînent.
L'Amérique lui
sourit dix ans plus tard avec Tom Cruise pour « mission
impossible ». Son expérience
américaine lui gonfle l'ego. Notre star
internationale déplore la place de l'argent
à hollywood. Elle dit préférer la « dimension
artistique » du cinéma français. La
comédienne
souhaite peut être rester une grande en
France qu'une petite dans la machine
Hollywoodienne ! David
Moreau est le père du deuxième enfant, Yohan,
de la belle. Cette vie de famille a sûrement
une influence dans ce choix.
A
l'instar de Daniel
Auteuil, David vit dans l'univers du show bizz. Parent de Patrick
Bruel, il est également co-auteur et
arrangeur des titres du chanteur. Emmanuelle
reconnaît l'importance de l'argent dans
la liberté de vie. Ceci favoriserait-il le
choix de ses compagnons ? Après cela
n'est-il pas hypocrite de dénoncer la place
de l'argent à Hollywood ?
La
générosité bien affichée de l'actrice
lui pose quelques problèmes. Nous la
retrouvons impliquée dans l'affaire des
sans papiers de l'Eglise Saint Bernard. Elle
affronte les CRS
pour empêcher l'expulsion des étrangers en
situation irrégulière.
Cette cause qui se
veut généreuse ne serait-elle pas avant tout
médiatique ? Notre bonne âme s'achèterait-elle
une conduite ? Elle ne refusera pas non plus
le prestigieux poste d' Ambassadrice de l'Unicef.
Les interventions « humanitaires »
de la belle lui valent des lettres
d'insultes et de menaces. Quand on parle de
coup de promo, l'actrice évoque le devoir
citoyen ! Mais ce devoir citoyen doit-il
toujours être médiatisé et ne peut il pas
se pratiquer anonymement ? A première vue on
pourrait croire qu' Emmanuelle aime les médias.
Il semblerait que la miss apprécie la
manipulation médiatique pour servir son
image, ici pour le côté « humanitaire ».
En
revanche notre people nous sert une soupe à
la grimace quand il s'agit de faire la promo
de son dernier film. Le « service après
vente » constitue un véritable dégoût
pour cette belle plante. C'est dans un salon
surprotégé du Hilton
que nous retrouvons le fantasme Béart.
Durant l'interview la tension règne. Le
staff de l'UGC
nous avertit: pas de photos, pas de caméras.
La raison invoquée : ne pas « troubler »
les actrices.
En effet miss Béart contrôle son image de prés. L'interview démarre
de manière glaciale régit par l' autorité
du team UGC.
L'équipe se prépare à la séance photos
avec l'aide d'une maquilleuse. Cette dernière
semblait être au service exclusif d'Emmanuelle.
La pose très commune s'effectua devant
l'affiche du film. Un photographe indélicat
s'accapara la belle pour réaliser seul des
portraits loin des regards indiscrets. Il
repoussera à de nombreuses reprises ses
« collègues » journalistes qui
n'auront pas de photos de la belle. Nous
reconnaissons bien là le manque de savoir
vivre de certains !
La
sortie de la salle de presse voit un déferlement
de « photographes » occasionnels
inconnus au bataillon. Ce qui n'est
pas du goût de notre people qui s'échappe
par l'ascenseur avec l'appui du personnel
du Hilton. La présentation du film au public lors de l'avant-première
connut le même succès. A la fin de la promo
les spectateurs se ruent sur la star pour
arracher un autographe ou une photo. Un
rapatriement d'urgence doit s'opérer.
|