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/ LES GENS

29 avril 2002

 

Gérard Darmon, doigts de pieds en éventail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 



De notre correspondant Julien


Le pied-noir du cinéma oublie les rôles graves pour interpréter des comédies populaires. Les cachets augmentent et les filles tournent. Notre clubber ne compte plus les aventures de tous poils et affiche une déconctraction à toute épreuve...

 

Après « Jet-set », Onteniente réalise « 3-0 », un film sur le monde du football et ses travers. Gérard Darmon se retrouve donc en tête d'affiche dans le rôle de l'agent sans scrupules.

 

Pour assurer la promo lyonnaise, il répond présent mais la joue cool ! Veste en jean, sweat Com8 (la marque de Joey Star) et baskets. Son allure très décontract' est le juste pendant d'une attitude très dilettante. Gérard est donc fin prêt pour l'interview ! Le salon du Hilton se prête parfaitement aux postions Lupanar tant appréciée par l'acteur. Blagues en tout genres et reluquage de miss sont de rigueur. L'entretien est ponctué de coups de téléphone très probablement coquins... qui perturbent la concentration de l'envoyé spécial d'NRJ Philippe Rejany. L'ambiance touriste est plantée ! Difficile de garder sérieux dans pareil situation, tentons le coup.

 

Ce fier fils d'Oran est né à... Paris en 1948 ! Son enfance se déroule rue des Artistes dans le 14ème arrondissement, un présage pour ce futur acteur ! Jerry Lewis et Fernandel bercent son enfance. L'école n'a rien d'attirant pour lui et il déserte avant le bac. Direction Israël où il pose ses valises dans un kibboutz. L'aventure durera quatre mois seulement. L'obsession de devenir acteur l'emporte. Notre homme se retrouve au cours d'art dramatique de Bernard Bimont. Cela ne l'empêchera pas de vendre des mixers à la foire pour assurer son pain quotidien.

 

Dix ans de galères et de petits boulots endurcissent notre apprenti acteur. Premiers rôles au café-théâtre. Le cinéma lui ouvre enfin ses portes en 1973 avec « Les aventures de Rabbi Jacob » de Gérard Oury. Un petit rôle qui l'amène à poursuivre Louis de Funès dans une cuve de chewing-gum. La célébrité arrive en 1981 avec « Le grand pardon » qui lui offre un second rôle remarqué. Son physique atypique le porte sur des rôles très différents les uns des autres : français musulman recherché par la police (« la baraka »), fils d'un parrain juif-pieds noir (« Le grand pardon »), gitan refoulé (« les princes »), pizzaïolo douteux (« 37°2, Le Matin »), gendarme (« la belle histoire »).

 

Son aspect brut à la voix rauque le porte sur des rôles forts. L'acteur qui a un grand sens de l'humour et une forte notoriété se dirige vers des films populaires. Finit donc le cinéma « artistique » qui ne rapporte rien. Les comédies populaires ont le mérite d'enrichir ses têtes d'affiche. Après des années de galére, Gérard veut en être ! Bonjour donc Jugnot, Les Nuls et Patrick Braoudé. « La cité de la peur » sorti en 1996 marque un véritable changement dans l'orientation artistique de sa carrière. L'année 2001 lui apporte trois films à budget avec « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre », « Le boulet », « 3 zéros ». Tout roule pour notre acteur comique qui a déjà de nouveaux projets pour 2002.

 

Côté cœur, notre homme ne s'en laisse pas compter et compte plutôt celles qui passent ! La célébrité se savoure à tous les niveaux. Les tournages constituent le rallye des comédiens !

 

« Preuve d'amour » de 1987 lui ouvre les portes du cœur de la succulente Anaïs Jeanneret. En 1994, avec « Le voleur et la menteuse » et « La lune et le téton », Gérard découvre sa nouvelle moitié Mathilda May. Cette dernière semble être la bonne et lui donne deux enfants. Ses jeunes enfants (5 et 7 ans) profitent encore de leur père entre un tournage et une promo. Un amour qui ne dure qu'un temps car les nouvelles recrues arrivent vite et la prochaine n'est autre que Sandra. Le film « 3-0 » le rapproche considérablement de l'ancienne miss France Mareva Galenter. Sa nouvelle proie ? La belle qui joue la séduction avec tous ceux qui l'approche pourrait bien être qu'un fantasme pour l'acteur.
 


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A suivre, Le fabuleux destin de Frédéric Lopez

 

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