Le fabuleux
destin de Frédéric Lopez
Plus de 7 ans
après son départ de Lyon pour la capitale,
Frédéric Lopez avait réservé à la ville de ses
premières amours la primeur de son émission
« J'y étais » sur Match TV. Version
décentralisée. (voir
chronique).
D'Autoroute Info à France 2, vous saurez tout
sur les conditions de circulation de l'ex
animateur de TLM.
LP : Comment
se passe votre retour sur Lyon ?
FP : C'est super
émouvant parce que j'ai travaillé pendant 3
ans à Télé Lyon Métropole. Et la télévision,
contrairement à la presse écrite, c'est pas un
truc qu'on fait tout seul, c'est un truc qu'on
fait avec les gens. Cela me fait super plaisir
de les retrouver. Ils m'ont fait pleurer quand
j'ai quitté TLM pour aller à LCI, ils ont fait
une petite cassette de témoignages et que je
n'ai pas osé regarder depuis ; ça fait 7 ans.
Reprenons
votre parcours. Vous débutez dans les années
90 chez Autoroute Info où vous annoncez les
bouchons toute la journée...
Ça a été ce que
l'on appelle « manger son pain noir ». Pendant
un an, toutes les sept minutes j'ai dit :
« Tout va bien sur l'autoroute A40 ». Il y
avait 40 km d'autoroute, il n'y avait même pas
d'accidents, c'était horrible, il ne se
passait rien. Et donc je passais mes journées
au téléphone avec mes potes qui habitaient à
Paris. Je me suis fait convoquer un jour parce
qu'il y avait des notes de téléphone de 15 000
francs et j'ai dit : « Prenez-le sur mon
salaire » ! A l'époque je gagnais 10 000 par
mois !
Peu
après, vous passez un casting pour TLM devant
Gérald Brice...
Gérald Brice me
demande de jouer, de faire un interview, comme
s'il était Liane Foly...
Figurez-vous
qu'à l'époque il était obèse, donc
effectivement c'était très rigolo. Je lui pose
les questions, il joue Liane Foly.
Pour la
petite histoire, quelques semaines auparavant
vous aviez postulé à TLM et son directeur
général de TLM vous avait opposé une fin de
non recevoir...
Effectivement,
vous êtes bien renseigné ! J'étais à l'époque
à Autoroute Info et j'espérais rentrer à TLM
et j'avais postulé comme journaliste reporter
d'images (JRI). J'étais dans le bureau du
rédacteur en chef qui me disait « Super, on va
te prendre », et 10 minutes après, le
directeur me dit « C'est pas possible, je
viens d'apprendre qu'on a des problèmes avec
l'antenne de St Etienne ». Ca a été une douche
écossaise.
Et
c'est Gérald Brice qui vous sauve la mise...
Alors, ça été tout de suite le déclic ?
Moi, j'ai eu
l'impression de ne pas avoir été super bon, il
y avait une petite caméra pas terrible dans un
petit local pas terrible. Avant la veille du
casting, je m'étais entraîné avec ma femme,
avec un caméscope, dans l'appartement où on
habitait avenue Lacassagne à Lyon. Je n'avais
jamais fait de télé, c'était assez ridicule
quand on est chez soi mais finalement
j'encourage tous les gens qui ont envie de
faire de la télé de s'entraîner avec leur
caméscope. Parce que le lendemain, j'étais
engagé et trois jours après, on était sur TLM
dans un vrai studio avec des vrais invités. Je
n'ai pas eu le temps
d'avoir peur.
Gérald Brice
vous propose le 12/13 sur TLM.
Effectivement,
je faisais une émission qui s'appelle « Tous
les midis ». Une quotidienne, avec sur le
plateau, les invités people qui passaient déjà
à l'époque... Marc Lavoine et compagnie... Par la
suite j'ai présenté le journal. Après j'ai du
faire des enquêtes aussi sur les transports,
des sujets un peu ardus.
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