Le Bâoli - Cannes
Antoine et Ugo jouent en double
Photo © Jean-Luc Mège
Pour la soirée Dolce&Gabana
au Festival de Cannes, ils ont vu débarquer cinq semi-remorques et cent
personnes qui ont littéralement transformé le décor du Bâoli en temple mode
ultra hype pour 1 500 invités triés sur le volet.
Rebelote, pour la soirée « Ocean Party ». Sur le port de Cannes, le Bâoli
est une oasis tendance zen lovée dans une enceinte de verdure très prisée des
organisateurs d'événements de grande envergure. Le regard aussi verdoyant que le
bambou environnant, Antoine parle vite avec assurance. À 25 ans, sur un
coup de tête, il quitte le Bus Café pour faire la saison sur la Côte. À
Cannes, il découvre le Bâoli et n'aura de cesse d'intégrer dès lors
l'équipe. Il y va au culot. Aujourd'hui à 28 ans, il en est le directeur de
salle et son tonique jumeau Ugo (sans H) chef de rang. « Plus grosse
affaire de Cannes », ce restaurant ouvert à l'année s'organise autour d'un
spacieux jardin élégamment agencé et doté d'un mur d'eau emblématique. En
nocturne, passé le second service, la verrière du toit renferme l'endroit en
club huppé. « À Cannes, nous avons tous les avantages d'une grande ville sans
ses inconvénients. Il fait beau toute l'année, nous sommes à une heure et demi
des pistes, deux pas de l'Italie... ». Le duo parle de qualité de vie à
l'instar de quadras rodés. Idem professionnellement, évoquant « un joli
cadre, une clientèle magnifique à travailler ». Mais surtout les deux jeunes
gens confient leur chance d'exercer « dans une structure bien tenue évoluant
sans cesse ». Leur conclusion arrive comme un gage d'expérience, « on
apprend tout le temps alors que l'on pensait savoir beaucoup en arrivant ».
Un grain de beauté en haut du sourcil permet de les différencier, de toute façon
en salle les « deux potes » sont habillés différemment.
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