Le
Courrier des lecteurs
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Les
suites de la visite du Comte de Paris
Le
compte-rendu de la visite du
Comte de
Paris
paru lundi 19 février nous a valu un important
courrier de la part des royalistes lyonnais.
Nous publions ci-dessous les précisions de Stéphane
Blanchonnet, organisateur de l'événement,
et la réponse de Lyonpeople.
Cher
Monsieur,
En tant qu'organisateur de la venue à Lyon de Mgr
le Comte de Paris, Duc de France, je me dois
de répondre au compte-rendu empreint d'une
certaine malveillance que vous en faites sur
votre site qui, par ailleurs ne manque pas d'intérêt.
Certes
le Chef de la Maison de France n'a pas vu sa
visite entourée du même faste que ne l'avait
été celle du prince Luis-Alfonso de
Borbon y Franco,
mais il faut noter que les buts recherchés n'étaient
pas les mêmes. Le jeune prince espagnol avait
quitté Madrid, où il vit, pour venir parader
dans la capitale des Gaules sur une mise en scène
de Madame Récamier
qui avait pour l'occasion sacrifié la cohérence
au principe du vedettariat : comment expliquer
autrement qu'après une messe
"pieusement" entendue par Luis-Alfonso
aux côtés de Bruno Gollnisch,
le prétendant se soit aussitôt rendu place
Bellecour pour poser avec Gérard Collomb ?
Le
propos du Comte de Paris était tout autre :
loin d'être venu faire la promotion de sa
personne, il était venu faire celle de son
livre, Le Passeur de Miroir, qu'il a dédicacé
à la librairie Decitre et de son
Institut de la Maison Royale de France (I.M.R.F.)
dont il s'est entretenu avec les très nombreux
royalistes présents lors du dîner qui suivit
à l'Institut Vatel. Il est vrai que lors de
cette soirée, il y avait moins de scouts, de
fleurs de Lys dorées et de cors de chasse et plus de
lyonnais insérés dans la vie professionnelle
et citoyenne de la ville... Il paraît que cela
déplaît aux nostalgiques, tant pis pour eux !
Je me permets encore de relever quelques
inexactitudes dans votre texte : il est faux de
prétendre qu'aucune personnalité ne s'est déplacée
comme en témoigne la présence de Mme
Kuntz,
conseiller régional, député européen, et
proche de la pensée souverainiste du Prince ;
il est faux également d'appeler les partisans
de la famille de Bourbon-Orléans les "orléanistes"
car celle-ci est devenu légitimement la branche
aînée de la Maison de France à la mort du Comte
de Chambord
(petit-fils du roi Charles X),
il est faux enfin d'imaginer que les membres de
l'I.M.R.F. fréquentent les mêmes salons feutrés
(sic) que les Alfonsistes d'Ainay... nous ne comptons en
effet aucun aristocrate dans nos rangs !
En espérant avoir, par ces quelques lignes,
apporté quelques éclaircissements à vos
lecteurs, je vous prie de croire, Cher Monsieur,
à ma considération distinguée.
Stéphane Blanchonnet, Délégué lyonnais de l'I.M.R.F.
La
réponse de Lyonpeople
Ne
voyez aucune malveillance dans la chronique
relatant la venue à Lyon du Comte de Paris.
Notre propos consistait essentiellement à déplorer
l'attitude de la municipalité à son égard.
Pour ce faire, il nous fallait nous appuyer sur
un élément de comparaison similaire, la visite
du Prince Louis Alphonse, en l'occurrence.
A
suivre, Réponse collective de
Toussaint Pothin à
ses chères lectrices et
chers lecteurs...
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