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Les TCL,
une bonne blague !
Qui n’a pas subi les désagréments de la grève
des TCL ce dernier mois ? Abonnés au réseau ou
automobilistes qui ont connu des pics
d’embouteillages. La politique de transport
urbain en vigueur oblige ou incite « fortement »
les citoyens à oublier leur voiture pour les TCL.
Une solution merveilleuse pour l’environnement
et la vie en ville. Une politique qui tente de
nous faire entrer dans un monde idéal, loin de
toute pollution. L’idée est plaisante mais
utopique dans notre pays.
Les transports en commun se disent moins
polluants que l’automobile. Ceci est
certainement vrai aux heures de pointe. Dans la
journée quand un bus transporte deux personnes
et qu’il fonctionne au gazole, le résultat
semble négatif. La politique de la ville vise à
réduire la circulation dans le centre
Presqu’île, le sens de toutes les rues a été
inversé pour décourager les automobilistes. Tout
est organisé contre la voiture et non en faveur
de moyens de transports alternatifs. Le tramway
prend l’emplacement de voies de circulation
automobile (avenue Berthelot ou rue Servient par
exemple). La voiture circule plus lentement et
les embouteillages apparaissent. La pollution
augmente donc dans ces circonstances…
On parlerait de cohérence en matière
d’environnement si les TCL devenaient non
polluants en supprimant ses bus au gazole.
Comment se proclamer comme solution écologique
si on continue à enfumer les braves abonnés et
autres passants ?
Ce point de pollution évoqué, je vous propose de
vous attarder sur le mode de transport. Le
réseau peut en effet satisfaire une part
importante de la population. Une complémentarité
doit se faire avec les taxis (onéreuse solution)
pour des déplacements à heures tardives. Si on
accepte l’idée de ne plus avoir de véhicules
personnels, les TCL rythment notre vie.
Dans ces conditions, une grève devient donc
impensable. Un salarié peut difficilement
justifier chaque mois des jours d’absence pour
cause de grève, surprise ou non. La prise en
otage des clients paraît légitime aux syndicats
pour augmenter leur salaire. Les abonnés ne sont
pas considérés comme des clients mais comme des
usagers ! Ceci explique la surabondance de
grèves pour motifs divers, quand ils ne sont pas
fictifs.
Les porte-drapeau des syndicats méconnaissent la
rentabilité de leur entreprise. Aux TCL c’est no
problemo, si l’entreprise perd de l’argent c’est
le contribuable qui paie. On s’éloigne donc de
plus en plus de la rentabilité. Quand l’usager
paye son ticket 1E30 (8F50), la
collectivité débourse 3E96 (26F) !
Quand les chauffeurs débrayent, c’est les
abonnés et contribuables qui trinquent, quel
qu’en soit l’issue !
La dernière grève de 22 jours a obligé les
habitués à trouver un moyen alternatif ! Le vélo
qui semble à première vue adapté à la situation,
devient vite un calvaire. Le courageux cycliste
affronte une circulation qui traverse ses voies
« réservées » quand il a la chance d’en
trouver !
J’ai reçu cette semaine des TCL une offre de
réduction de 25 % sur les abonnements de mai et
juin. Une offre commerciale qui s’apparente à un
recrutement d’abonnés et non à un geste
commercial (le mois d’abonnement offert par
ex).
Georges Simon, le 25 avril
2002
A
suivre, T'as le bonjour du banni !
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