Le
Courrier des lecteurs
Toutes
vos impressions en ligne !
Lyon
Capitale : tempête dans un crâne d’œuf…
Chaque
mercredi en lectrice assidue, je cours chercher
mon Lyon Capitale (ou Lyon Cap’
en langage branché !) pour y découvrir
les nouvelles du front. Mais la rubrique qui
attire le plus mon attention est celle de Baptiste
Jacquet (ci-contre) intitulée « Nuits
Mobiles » qui traite de ses déambulations
ou plutôt déhanchements nocturnes.
A cet
instant je me demande avec excitation :
« Pour qui seront ces serpents qui
sifflent sur nos têtes ? ». Et
cette semaine le venin était à destination de Lyonpeople
« un
site en mal de starification » écrit-il.
Je sais qu’actuellement Lyon connaît une période
faste en ce qui concerne les allergies, mais que
le people et tout ce qu’il génère soit aussi
souvent attaqué dans ces mêmes colonnes, cela
tourne à l’irritation !
Pardon
lecteurs, vous ne suivez pas car vous ne savez
pas qui est Baptiste Jacquet ? C’est vrai
après tout, lui non plus n’est guère « connu
au-delà du premier péage autoroutier franchi ».
Baptiste Jacquet, comment dire… c’est un
ersatz d’Eric Dahan (chroniqueur Night
Clubbing à Libération) le talent en
moins mais la tchatche en plus. Comme Eric, il
écrit sur la nuit, les êtres étranges qui
l’habitent et la branchitude. En résumé, à
chaque fois on n’y comprend rien ! On se
demande même si l’article n’a pas été
pondu le lendemain d’une soirée trop arrosée.
C’est imbuvable ! Des noms (ou plutôt
des matricules) de mecs bizarres jaillissent à
chaque ligne et les activités nocturnes relatées
feraient bander mon ours en peluche !
Malheureusement, selon ses proches, la majeure
partie des scènes torrides décrites dans ses
chroniques relèvent de ses rêves et non de la
réalité… Ne souriez pas ! On a pas
toujours la vie sexuelle qu’on veut !
Maintenant
que je vous ai situé le personnage, revenons à
nos moutons. Certes, l’article est plutôt
bien écrit et il y a même un doigt de vérité
là-dedans, mais juste un doigt ! Alors de
là à y mettre le poing !… Enfin, à
chacun ses mœurs ! Il y aurait beaucoup de
commentaires à faire sur ce qui a été dit
mais ce que je déplore le plus c’est le
manque de lucidité et d’humour concernant ce
cher « territoire
du people campagnard ». Le second degré
est apparemment un art peu partagé de notre
cher ami journaliste sensé être un esprit
libre. Pourtant le second degré est typiquement
people ou plutôt urbain.
Lyonpeople
est peut-être « passé
maître dans l’art de la peoplisation »
(au fait merci du compliment !) mais au
moins les chroniques présentes dans nos
colonnes ne se prennent pas aux sérieux. Qui se
soucie de savoir si la belle blonde, vêtue
d’une jupe Etam et photographiée sur le site,
est vendeuse chez Supermod ou la riche héritière
d’un homme d’affaires lyonnais ? Avoir
l’esprit libre, c’est surtout ça.
Enfin
cher Baptiste, je ne peux m’empêcher
d’esquisser un sourire en songeant à l’écriture
de ton article.
Qu’il
doit être beau le journaliste clubbing, qui,
lorsqu’il rédige sa chronique se pose cette
question hautement métaphysique, mais néanmoins
digne de figurer parmi les sujets de philo du
bac 2001 : « Le people existe-t-il
à Lyon ? » Non vraiment c’est
trop, il ne fallait pas ! Le people et tout
le « manège
pseudo mondain » qui l’entoure
ne méritaient pas d’égard et de réflexion.
Le people est superficiel et il le sait… et
c’est déjà pas mal !
N’aie
crainte Baptiste, « la peoplisation »
n’est pas un rite initiatique issu d’une
tribu de milliardaires en pleine sauterie sur un
yacht, c’est simplement une manière de ne pas
se prendre au sérieux et d’honorer la non
moins célèbre phrase d’Andy Warhol :
« Tout le monde a le droit à son quart d’heure de
gloire ! ». Même toi,
aujourd’hui même !
Alexia,
correspondante Lyonpeople,
Ta
fidèle lectrice
J’espère
pas la seule
A
suivre,
Vive
la SNCF !
page
suivante
|