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Le Courrier des lecteurs

Toutes vos impressions en ligne !

 

 

Réponse collective de Toussaint Pothin à  ses chères lectrices et chers lecteurs.

 

Il semble que mon débloc-net dérange, voire importune certain(e)s d'entre vous.

Rassurez-vous, c'est fait pour. A travers deux longs récents e-mails, l'un moins confus que l'autre, transparaît un agacement ou, pire, un rejet, dû à la fois à mes propos (la forme comme le fond) et au fait que le mystère entretenu par mon pseudo empêche de savoir qui est le véritable émetteur.

Le média est message, disait quelqu'un dont j'ai oublié le nom. Prenons un exemple : après le débat Seguin-Delanoë (c'est vrai également pour Collomb-Mercier-Millon), selon que l'on interrogeait les électeurs de l'un ou de l'autre, il n'était qu'à les écouter pour comprendre que l'on aurait fait dire les mots de l'un par l'autre et inversement, les commentaires des uns et des autres eussent été louangeurs ou critiqués, en fonction de l'émetteur et non pas du message émis.

 

Mon anonymat est nécessaire pour que ceux qui ne sont pas perclus de certitudes puissent s'interroger et éventuellement remettre en question certains de leurs points de vue. Je ne souhaite ni faire l'intéressant(e), ni donner des leçons (ma mère me disait toujours : "Chacun fait comme il veut"), ni faire étalage d'une culture que je considère comme bien modeste. Je souhaite simplement déranger, déstabiliser l'ordre établi (dans la mesure de mes moyens). J'ai la chance (ce n'est peut-être pas le mot juste) de fréquenter les allées du Pouvoir et de connaître souvent le dessous des cartes. Je dis ce qui me choque. C'est un acte citoyen comme un autre, c'est ma façon de faire de la politique.

 

Cela dit, merci de ne plus dire que je tire sur les ambulances ; ça me vexe et ce n'est pas gentil pour Ph. C., votre journaliste préféré, tellement objectif et tellement intègre. Relisez-moi, s'il vous plaît, et sachez que, sous d'autres pseudos mais aussi sous ma propre signature, je fus sans doute le premier (dès 89) à prévenir que l'âme de Michel Noir – redoutable expert en propagande – n'était pas aussi pure qu'il nous le faisait croire.

Croyez-vous que de dire aujourd'hui pis que pendre du dernier sondage réalisé par l'Ifop, permettant une présentation manipulatrice des intentions de vote au profit de Mercier et au détriment de Millon, soit une façon de tirer sur les ambulances, alors que Mercier peut être le futur maire ?

 

Pour vous permettre de mieux savoir qui je suis, sachez que si j'ai haï Pierre Botton quand il tenait le haut du pavé et le pouvoir à travers ses amis et des médias qu'il manipulait, je suis avec lui aujourd'hui dans l'épreuve qu'il traverse. C'est mon côté Zorro ou Ivanoë – toutes choses égales par ailleurs.

 

Autre mise au point : je suis un énorme consommateur de culture et adore les artistes.

En revanche, j'ai peu d'estime pour les ratés qui trouvent quelque confort en profitant des subsides accordés trop généreusement par les tenants d'une culture officielle.

Au début du XXème siècle, Picasso, Modigliani, Honegger, Auric, Ravel, Appolinaire, Soutine, Braque, Cocteau, Radiguet, Desnos, Guitry, et combien d'autres, ont fait de Paris la capitale culturelle du monde, sans subventions d'un Jack Lang, d'un Léotard ou d'un Denis Trouxe. L'art officiel bourgeois a toujours été un art d'esbroufe, un art pompier !

N'en déplaise à tous ceux qui profitent du système culturel français.

 

Voilà, je ne vous en dis pas plus. Mon mystère risque d'en souffrir. Je vous promets qu'en quittant ma rubrique, je vous dirai qui je suis. Mais ça risque d'être long.

Et surtout, n'oubliez jamais que nous vivons dans un monde où tout est dérisoire et éphémère.

 

Toussaint Pothin, le 8 mars 2001


 

A suivre, Anne Onyme...

 

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