D O S S I E R
/ Cantonales 2004


 08 mars 2004

CANTONALES 2004
 

Les dessous chics de Sandrine Frih

 

De notre correspondant Alexandre Mathieu

 

Après avoir acquis une notoriété dans le milieu sportif en tant qu’assistante de Thierry Braillard à la Ville de Lyon, Sandrine Frih franchit le pas et se présente sous la bannière PS-PRG dans le 7ème canton. Pas facile face à l’actuelle maire du 6ème arrondissement Nicole Chevassus et du conseiller général sortant Dominique Nachury, pour celle qui avoue volontiers ne pas être une « pro de la politique » !

 

Ses atouts ? Selon Sandrine, les électeurs s’intéressent aujourd’hui plus aux personnes qu’aux idées politiques. Car comme son modèle Thierry Braillard, c’est une femme de terrain, et elle ne cache pas son ambition : « faire avancer les idées de gauche à Lyon, et soutenir Gérard Collomb pour 2007 ». Ce dernier, ne tarit d’ailleurs pas d’éloge à son sujet : « C’est du bonheur de travailler avec elle, Sandrine, c’est la joie de vivre ! ». Toujours au sommet de son art lorsqu’il est en campagne (électorale), Gégé n’a pas manqué l’occasion de placer un bon mot sur sa candidature lors  de l’inauguration de son QG de campagne : « La présence de Sandrine Frih donnera un coup de jeune au Conseil Général ; je ne suis pas sûr que le président soit mécontent de l’avoir dans son hémicycle ! ». Après trois ans au service de la jeunesse et des sports de la Ville, elle s’est taillée une réputation de battante et de bonne vivante. Car les dessous chics de la politique défilent désormais sur le terrain !

 

Du stade de Gerland à la patinoire place Bellecour, Sandrine est aux sportifs lyonnais ce que Laurent Boyer  est aux show busines : l’ami des stars. Ce n’est donc pas un hasard si le patineur mondain Gwendal Peyzerat lui a accordé son soutien pour cette campagne. Appréciée par tous ceux qui la connaissent, l’annonce de sa candidature a pourtant fait des vagues dans le landernau politique (voir chronique). Lyon Capitale s’en est en effet donné à cœur joie dans une représentation satirique de la candidate en maillot de bain, rebaptisée pour l’occasion « Sandrine Frite ». Ce qui ne l’empêche pas de le prendre avec philosophie : « J’ai du mal à comprendre ces attaques. C’est purement sexiste, c’est ce qui me dérange… Ils n’auraient jamais fait ça à des mecs ! ».


Hors le fait d’être une femme - qui aurait pu être un bon argument en terme d’image - ne servira pas à grand chose dans ce canton pour l’heure encore détenu par la droite. Car face à elle, mesdames Nachury et Chevassus n’entendront pas se laisser damer le pion par une débutante, aussi mignonne soit-elle !

 

A suivre, Les victimes collatérales de Lyon Capitale
 

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