Le Studio 1
à l'heure du hip hop
Textes et photos © Julien Smati
Le Studio 1
lancé sur de nouvelles vibes sonores, se concentre désormais sur les
courants Hip Hop. R'n'B, Ragga, Soul ou Funk prenaient le pouvoir pour
animer le dancefloor. La venue du mythique DJ Dee Nasty délivrait une
programmation de haute volée. Les puristes ne trouvaient mot à redire.
Le leitmotiv de la soirée « Peace, Love, Unity and Hav'in Fun »
(Africa Bambaata)
illustrait
bien l'ambiance de cette nuit dédié au Groove Urbain.
Le Studio 1
s'élance dans la découverte des courants musicaux avec les soirées
groove du vendredi soir. R'N'B, Soul ou Funk sont à l'honneur alors que
les figures historiques du Hip-Hop commencent à défiler dans ce club
désormais très groove. Le nouveau positionnement de la discothèque - qui
reste destinée aux soirées privées en semaine - a très rapidement attisé
la curiosité des acteurs du milieu. Se bousculeront-ils désormais dans
la future Mecque du Hip-Hop lyonnais ? C'est le pari des patrons des
lieux.
Ces derniers
avaient donc mis les petits plats dans les grands, vendredi 21, pour
inaugurer cette nouvelle donne musicale. Une longue nuit (22h - 5h)
s'annonce avec plusieurs DJ dont le mythique Dee Nasty. Les
passionnés viennent parfois de loin pour savourer les mix de ce grand
nom du Hip Hop français. De quoi ravir Romain, le rappeur de
Museum Concept, jamais bien loin de Guillaume Guttin. Ces
derniers développent l'organisation de fêtes dont le 4ème
anniversaire du Bus Café au Casino de Charbonnières (très
prochainement dans nos colonnes). Pour accéder aux petits fours et au
champagne du carré VIP, il faut être muni d'une photo polaroïd de...
soi-même ! Encore une trouvaille originale du très zen Thierry Lahon.
Le directeur des lieux se transforme (avec plus ou moins de bonheur)
en gentil paparazzi (c'est un métier !) pendant que Laurence Renaudin
s'occupe de l'accueil des VIP. Son associé Pierre Chambon semble
avoir bu 18 tasses de café, alors que Philippe Vorburger, looké
jeun's, fait les honneurs des lieux à Jérôme Devèze qui a retardé
son départ en villégiature à Aigues-Mortes pour répondre à son
invitation.
Tandis qu'à la
table des photocopieurs, c'est plus que jamais morne plaine, Laure
Wagner oublie Lyon Station Neige pour papoter avec Amadou
Amate de 6ème ligue. Ce dernier souhaite lancer les
fameuses « Battle » (joute oratoire) sur la ville. Christian
Wagner d'Artis Moda vient admirer le nouveau concept
(et les beaux gosses) de l'équipe du Studio 1. Dans une pure démarche
créative pour la préparation de ses défilés de mode sans doute... Les
douze coups de minuit retentissent avec l'entrée de celui qui se pare du
titre de « crevard mondain », Uncle Pimp
toujours pas remis du coup d'état perpétré sur son site Internet par le
Général Alain Star. L'insurrection électronique, au départ
maîtrisée, a basculé du côté de la rébellion quand de nouveaux chefs
d'inculpation (banqueroute frauduleuse, corruption de chroniqueurs...)
sont venus ternir à jamais la réputation de l'infortuné
informaticien-restaurateur désormais marqué à l'encre rouge. Sur le
dancefloor, loin des aléas géopolitiques de la politique panafricaine
des syndicalistes lyonnais du CHIC, une nouvelle génération de clubbers
prenait le pouvoir.
La
projection diapos, c'est maintenant !
o
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