Le Bal de la
Belle et la Bête
féerique et déjanté
Photos Saby Maviel / Mandrake Studios
et Nico / Lyon People
De notre correspondant Alexandre
Plus de mille personnes munies de costumes rivalisant de
superbe et d'originalité ont répondu présent à l'appel de Guy Darmet,
pour revivre la magie aux Subsistances féeriquement réaménagées pour
l'occasion. Entre valse de Vienne et rave party décadente ultra
branchée, les connaisseurs n'auront pas manqué de faire le parallèle
avec les soirées du Palace « de la grande époque ». Le cocktail concocté
par les équipes de Prisme International fut détonnant.
Un bal. Le mot lui seul suffit à faire rêver ! Ajoutez à
cela le prétexte idéal de la biennale de la Danse et mille convives
parés des plus beaux costumes, le tout sur le thème de « La Belle et la
Bête », et vous obtenez une soirée... déjantée ! Seize ans après Alain
Guilhot qui avait mis en image l'inoubliable bal de la Belle et la
Bête au château de Lacroix Laval, c'est au tour de son ancien disciple
Jacques Marcout de rendre hommage au prince des poètes, Jean
Cocteau, et de restituer la magie de son film.
Mais comme toutes les bonnes choses ont leurs
préliminaires, il fût de bon goût de déambuler nonchalamment entre La
Cour de la maison de la Belle et Le jardin impossible, une
coupe de champagne dans une main et un loup dans l'autre (je fais bien
sûr ici allusion au masque). Ainsi, chaque Belle put parader au bras du
créateur (de sa robe), comme Gladys et Jérôme Dillinger,
dont toutes les bonnes âmes de la ville revendiquent la découverte, ou
encore la jet setteuse déjantée Frigide Barjot toute de rouge
vêtue au bras d'un Max Chaoul grimé en lion indomptable !
Evénement culturel oblige, de nombreuses personnalités plus
ou moins connues du microcosme ont fait l'honneur de leur présence,
comme le directeur du Musée d'Art Contemporain de Genève, le chanteur
Hamed Mouici (les 10 Commandements), le producteur Orlando et
notre adjoint à la culture Patrice Béghain pour ceux qui ne le
connaissent pas encore.
Outre l'étonnante
variété de costumes dont on ignore encore les propriétaires, l'autre
surprise de la soirée fût sans conteste non pas l'absence de Gérard
Collomb pour raison de santé, mais l'extraordinaire ambiance à
laquelle il n'a pas pu participer. Certes les temps ont changé, mais
dans le conte de fée de mon enfance, la Belle était vertueuse et
réservée et non hystérique au son de la techno, de même que le prince
charmant ne se mimait pas de position lascive sur les dance floor !
La
projection diapos, c'est maintenant !
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