Jubilé Sonny
Anderson
L'ancien attaquant de l'OL a réuni de nombreuses stars du ballon rond
à l'occasion de son jubilé orchestré comme une grosse opération de
marketing à la sauce footballistique. L'équipe lyonnaise championne de
France 2002 a disputé un match amical contre une sélection
d'internationaux.
Sur le papier, l'affiche était des plus séduisantes. A l'arrivée,
subsiste un sentiment mitigé même si l'émotion était au rendez-vous.
Sans même parler de l'absence des stars annoncées (Ronhaldino,
Roberto Carlos), compensé par une floraison d'internationaux de
l'équipe de France championne du Monde 1998. C'est plutôt une question
d'ambiance générale. Pesante et trop commerciale pour un match amical.
Pour les photographes et journalistes, les conditions de travail et
d'accès aux joueurs se sont révélées presque pire que pour la Ligue des
Champions. On était loin de l'ambiance bon enfant qui règne sur les
shows du Variety Club de France par exemple.
Encadrement policé et policier, cerbères avec oreillettes... avec
injonctions arbitrales du genre « recule d'un mètre » ou « t'as rien à
faire là »... Décidément le foot business rime plus avec vulgarité qu'avec
simplicité. Heureusement que les cabrioles de Raphaël Mezrahi et
les pitreries de Pascal Obispo ont contribué à détendre
l'atmosphère. Ladite atmosphère s'est retrouvée à nouveau fort pesante
aux abords du First où se tenait la 3ème mi-temps
(voir
reportage). Pour accéder
au sein des saints, pas moins de trois bracelets de couleur différente.
Et là encore un manque criant de bonne humeur et de simplicité...
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