Beaucoup m’ont dit : « On a pas pu tenir parce que
suivre François sur une nuit c’est super
difficile ». Il paraît que vous avez des petits trucs… que vous faîtes
semblant de boire !
(S’adressant à Franck) T’as dit ça toi ?
Il n’ y est pour rien… Franck est une tombe à votre sujet !
Je vais vous ré-expliquer.
Arrêtez de faire vos gros yeux et parlez-moi de votre Turcas’ tour qui est
l’initiation de tous les bleu bite de Lyon. Ils sont rentré dans leur slip
sans toucher l’élastique. C’est ça que je veux entendre de vous !
Francky !
Nicolas : Il paraît qu’à partir de 4h00 du matin seulement, vous
commencez à les considérer…
Francky, t’as le droit de répondre, avant
que je réponde. Parce que la ville n’a même pas compris ce que c’était.
Francky, dis-lui honnêtement qu’il ne m’emmerde plus.
Passons à autre chose. Vos premiers faits d’armes dans le monde du
travail ?
Quand j’ai quitté l’école où j’avais jamais gagné rien du tout, je suis
parti à l’armée.
Pour faire votre service militaire ?
Oui !
Nicolas : Vous êtes devenu sergent comment alors ? Vous avez
signé pour trois ans ?
J’aurais pu parce que j’aimais l’armée, je trouve que l’armée est quelque
chose de bien.
J’ai été faire le PSO - peloton de sous-officier.
Combien de temps êtes- vous resté dans l’armée ?
14 mois !
Combien de sauts avez-vous fait ?
67. Mais attends ! J’aurais pu en faire 70, ça te va ? Pourquoi je les ai
fait ? J’étais sous-officier et eux, les colonels, commandants, ils
auraient pu sauter et j’ai sauté pour eux, c’est à dire la prime à l’air
pour eux c’était 8.000 balles à la fin du mois et moi, je signais, les
sous c’est moi qui les empochais… ça te va ! c’est une réponse
intelligente ! Tu en veux une autre !
Ça c’est une bonne réponse. C’est vrai que pour le Turcas’ tour, c’est
le désert… mais pour l’armée c’est nickel !
Franck : Le Turca’s tour c’est une plaisanterie !
Ce n’est pas une plaisanterie… Là, il bougonne mais ce n’est pas grave,
il aura d’autres occasions de bougonner.
Ce que j’ai dit c’est vrai ; j’ai sauté pour les primes à l’air des
autres !
Mais je ne mettais pas votre parole en doute…
Ça suffit ! Franck, je m’en vais ! (Il fait mine de partir)
Racontez-nous ce qui s’est passé après l’armée, François. Comment vous
êtes passé de l’armée à la vie civile ?
Il est fou… (Silence… Il s’est rassis mais semble rester à contre cœur.
Impossible de savoir si c’est du lard ou du cochon…)
Je suis à bonne école. Quand vous sortez de l’armée, que se
passe-t-il ? Vos premiers pas dans le monde du travail.
Employé de comptoir.
Suite de l'interview
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