On va finir par les portraits
animaliers :
Albert Artiacco ?
Un cheval ! Parce qu'on s'est connu grâce au chevaux. Un pur-sang !
Jean-Paul Baudecroux, fondateur de NRJ ?
Contrairement à ce que vous pouvez imaginer, j'ai beaucoup de respect pour
ce mec, beaucoup de reconnaissance, parce que je crois que c'est un peu
grâce à lui que je suis dans ce métier, parce que au départ, il m'a donné
quelques tuyaux ! Et quel animal ?... Un écureuil. Baudecroux est un
écureuil.
Pierre Alberti, fondateur de Nostalgie ?
D'abord, ça m'a fait de la peine ce qui lui est arrivé. Je ne vois pas
quel animal lui irait bien. Déjà, c'était un inconscient. Un type avec bon
cur, c'est vrai qu'au départ nos rapports on été difficiles.
Philippe : Le scorpion, la preuve, c'est que le scorpion il s'auto
détruit, et malheureusement c'est ce qui s'est produit !
La dernière question de Philippe Vorburger, votre
accompagnateur...
J'aurais trois questions à poser, deux questions pour rire et une plus
sérieuse. Et est-ce que l'histoire c'est l'histoire qui se fait ? Ou est-ce que c'est
l'histoire qui est portée par les autres ?
C'est l'histoire qu'on se fait qui est manipulée par un destin... Par une
surpuissance.
Que peut-on penser de ces gens qui ont des morales de poteaux
indicateurs, qui indiquent la direction sans jamais y aller ?
Des donneurs de leçons ! Voilà, c'est ça. Les donneurs de leçons il y en a
plein, surtout lorsque l'on est pas capable soi-même d'arriver à ce que
l'on a envie de faire. Voilà. Malheureusement, c'est très fréquent. Mais
bon... je crois que la plus grande qualité d'individu c'est la tolérance.
Accepter les gens avec leurs qualités et avec leurs défauts. Et pas
toujours donner des leçons de morale. Et dieu sait que chez moi j'en
donne, mais ce ne sont pas des leçons de morale. C'est vrai que je suis
exigeant avec mes gens mais c'est la rigueur qui compte. La rigueur est
quelque chose d'important. Pas de laisser-aller.
Si tu devais faire le parallèle entre la radio et la télévision, quel
qualificatif utiliserais-tu ?
La radio, c'est un média qui fait rêver, parce que l'on ne la voit pas et
je voulais que, en ce qui concerne Scoop, ça reste mythique. On ne doit
pas voir les animateurs. C'est-à-dire que j'ai une image qui m'a toujours
marqué et qui m'a beaucoup servi. J'ai connu un type merveilleux à
l'époque qui faisait de la radio qui s'appelait Pierre Bardé. Un type
d'une voix extraordinaire, un talent comme c'est pas possible, il
travaillait sur RTL et un jour, on l'a vu à la télévision, il faisait 1,50
m. Il n'a plus fait de radio à partir de ce jour là.
Conditions de détention
Petits détail portés à l'attention de la ligue des droits de l'homme.
Les deux de chef d'état-major chargé des interrogatoires tiennent à
souligner que bien que convoqué sans appel, puis isolé du monde pour des
raisons évidentes de vérité, tous les interrogés sont néanmoins sortis,
jusqu'à ce jour, vivants de cette épreuve. Certes le moment est toujours
difficile, l'acte héroïque, mais nos services ont respecté les minima
exigés par les conventions internationales.
Le prisonnier Daniel Perez a donc eu droit à l'égard réglementaire
concocté par le camarade chef de cuisine Daniel Ferey :
En prélude : un jus de fruit glacé.
Puis, un méli mélo d'asperges et jeunes pousses d'alfafa en salade et
vinaigrette à l'ail.
Un dos de bar poêlé sur sa peau de jus au pesto et son croustillant.
le tout arrosé d'un côte du Rhône Guigal 98.
Et pour finir : 1 gratinée de fruits à la vodka et son pressé à la fraise.
Très tsar... le camarade Perez, a offert quelques joyeuses tournées à ses
tortionnaires, avant d'être libéré sain et sauf, après les photos
d'usage, aux alentours de 00h 45 du matin.
retour aux interrogatoires
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