Par
contre, on ne vous voit jamais dans les soirées jet set... dans
lesquelles on croise beaucoup Gérard Collomb... Il a même réussi à se
faire photo-graphier avec le futur roi de France...
Gérard
Collomb a des manques, c'est tout. Moi je n'ai pas de manques. (rires)
A
défaut des soirées people, vous êtes le roi des réunions tuperware
puisque vous en tenez deux par jour. Vous faites aussi du porte à
porte... Vous pourrez toujours vous reconvertir en vendeur d'encyclopédie
si vous êtes battu ! (rires)
Vous
n'auriez pas du dire ça, vous auriez du dire : reconvertir
en missionnaire ...
Pourquoi ?
C'est la position que vous préférez ! ... (rires)
(Rires)
Pour être franc, je suis plus à l'aise dans des réunions privées.
Vous
êtes un peu le Gérard Majax de la campagne... Chaque semaine vous sortez
de votre chapeau une personnalité politique, culturelle ou économique
qui vous apporte son soutien. Vous nous réservez encore des surprises ou
c'est terminé... Un petit scoop pour Lyonpeople ?
Pour
le moment non ! Mais j'en aurai d'autres !
Merci
pour nous ! Prenons l'exemple de Gérard Pélisson, le patron du
groupe Accor. C'est un de vos
amis proche ? Les mauvaises langues murmurent que désormais vous
dormez à l'il dans tous les Sofitel
de France et de Navarre...
(Rires)
Non je dors chez moi c'est beaucoup mieux, je préfère dormir dans mon
appartement que dans n'importe quel hôtel !
Vous
avez été l'animateur de la campagne de Raymond Barre pour les élections
présidentielles de 1988. Or ce dernier ne vous aide pas beaucoup
aujourd'hui. Aurait-il la mémoire courte ?
A
vous de lui demander ! Le dernier entretien que j'ai eu avec lui était
un entretien a caractère amical.
Êtes-vous
parti à la reconquête de l'électorat républicain comme il vous l'a
suggéré ?
La
meilleure manière de reconquérir à l'électorat républicain c'est
de se présenter à la mairie de Lyon et d'y être élu, et c'est ce
que je vais faire !
Gérard
Collomb a déclaré dans nos colonnes que vous ressembliez à un paon qui
a développé trop son ego, ce qui vous a fait perdre la raison !
Je
crois que lui, il ressemble plutôt à un petit roquet qui essaye de
mordre les basques de Monsieur Barre en essayant de lui ressembler.
(rires)
Michel
Mercier s'est enfin lancé dans la bataille. Après avoir longtemps
tergiversé à votre égard, il vient de se prononcer pour le retrait de
la liste de droite la moins bien placée, ce que Barre a appelé la stratégie
du coitus interruptus ? Etes-vous partisan de cette
pratique contraceptive ?
En
matière politique, cela ressemble à la politique de Ponce Pilate Je
m'en lave les mains !
Et
à titre personnel ? Visiblement non, vu votre nombreuse progéniture...
Vous
permettrez que je garde ça pour moi ! (rires)
Parmi
vos anciens partenaires qui s'acharnent sur vous, on trouve Marc Fraysse ?
Il a été l'un des animateurs de votre mouvement et aujourd'hui vous
il vous assassine quotidiennement...
Il
est spécialiste de la trahison. Je pense que c'est un garçon qui a
plein de qualité mais qui court d'une cour à une autre, et c'est
dommage !
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Pas
du tout ! Une campagne élec-torale pour moi c'est une bagarre, donc
la bagarre elle est dans sa troisième phase ou sa quatrième phase, donc
elle va durer encore pendant les huit semaines qui viennent. Je suis
convaincu que le résultat sera complètement différent de ces sondages
qui ont été commandités par un candidat si j'ai bonne mémoire. Quand
j'ai accordé mon soutien à Chirac en 1995, il était à 12%