A
la suite de l'interrogatoire d'Henry Chabert, nous avons reçu
un courrier de Philippe Brunet-Lecomte (rédacteur en chef de Lyon
Mag) souhaitant bénéficier d'un droit de réponse que nous
publions ci-dessous.
Monsieur
le Directeur de Publication,
Suite
à l'interview d'Henry Chabert diffusée sur votre site Internet
Lyonpeople.com, je vous demande, par application de l'article 13 de la
loi du 29 juillet 1881, de bien vouloir diffuser intégralement le droit
de réponse ci-dessous.
« Vous
affirmez dans une question de cette interview qu'Henry Chabert a fait
condamner Lyon Mag'. En réalité, Henry Chabert a fait deux procès à
Lyon Mag'.
Le
premier par diffamation suite à la publication en novembre 1999 d'une
interview de Gilles Buna, le maire écologique du 1er, qui
accusait Henry Chabert de se servir de l'Agence d'urbanisme à des
fins personnelles. Le tribunal a reconnu que Buna apportait la preuve de
ces propos et que Chabert avait utilisé l'Agence d'Urbanisme pour sa
promotion personnelle, en particulier pour le Livre blanc de la Duchère,
financé par cette structure parapublique subventionnée par la Communauté
urbaine et le Conseil général. Mais il a condamné Buna et Lyon Mag'
à 15 000 F d'amende car les magistrats ont considéré comme
diffamatoire le fait que cet élu écologique annonce un dépôt de
plainte. Lyon Mag' et Gilles Buna ont fait appel. Audience le 24
novembre.
Le
second pour atteinte à la présomption d'innocence suite à deux
articles : un éditorial de février 2000 où on rappelait que Lyon
Mag' avait été le premier, en novembre 1998, à se demander si Chabert
n'allait pas tomber dans l'affaire de la Sacvl. Et une interview de
l'ancien directeur général de la Sacvl publiée en mars 2000. Mais
Henry Chabert a perdu ce procès. La Cour d'appel de Lyon a jugé le 28
juin que ces deux articles ne contenaient « aucune conclusion définitive
manifestant un préjugé tenant pour acquise la culpabilité d'Henry
Chabert ».
Quant
aux griefs que formule Henry Chabert contre Lyon Mag', ils sont très
confus mais ne cachent pas l'essentiel. Comme tout bon RPR, Chabert ne
supporte pas qu'on le critique et qu'on évoque sans complexe ses
ennuis judiciaires. C'est sans doute pour ça qu'il boycotte notre
magazine depuis plus de trois ans, refusant toute interview et faisant des
pressions sur nos annonceurs.
Avec
nos sentiments les meilleurs,
Philippe
Brunet-Lecomte
Rédacteur
en chef
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