En résumé, votre carrière c'est une véritable montagne russe... Des hauts et
des bas. Le monde de la nuit a failli vous coûter votre vie familiale et
votre business...
Qui dans la vie n'a pas des hauts et des
bas ? Quand vous avez une jeunesse comme je l'ai vécue, 25 ans de métier
dans le plaisir, la fête et le travail... il faut trouver une femme, une
personne qui vous accepte, je compense aussi, je suis souvent chez moi.
A combien se montent vos revenus mensuels ?
Ma fiche de paye c'est 1 500 euros. Je peux te la montrer.
Je reste dubitatif... Etes-vous un flambeur et êtes-vous assujetti à l'ISF ?
Il y a longtemps que je n'y suis plus. Je n'y suis plus depuis que j'ai
quitté mon copain Lacombe.
Quel est l'état de votre patrimoine aujourd'hui ? On sait que vos
difficultés au 115 vous ont amenés à vendre votre très belle propriété de
Sainte Foy...
Ca a été un déchirement et un regret, donc vous pouvez comprendre mon
amertume !
... pour finir locataire à Ecully !
En effet, je suis locataire ! Presque SDF.
Quelle est votre situation matrimoniale actuelle et combien
d'enfants avez-vous ?
Je suis marié, trois enfants.
Vous vous êtes marié avec Elizabeth à qui vous auriez dit : « Le jour où
tu me fais trois enfants, je t'épouse !» Comment a-t-elle pu supporter si
longtemps vos incartades ?
Il y a trente ans que je lui ai dit ça.
J'ai attendu qu'elle ait ses trois enfants pour l'épouser. La personne
qu'il faudrait interviewer c'est elle.
On peut dire que vous êtes un grand chasseur devant l'éternel et que la
Dombes n'est pas votre seul terrain de chasse...
Comment vous savez tout ça ? C'est vrai,
quand j'étais riche, on avait une chasse dans la Dombes avec Lacombe.
Votre terrain de chasse se limitait-il à la Dombes ?
C'est vrai que j'étais un grand chasseur
à une époque mais vu ma vie familiale, j'ai été obligé d'arrêter de
chasser.
Vous avez 3 enfants : Laurenne 20 ans (dont le mentor est Olivier
Farissier), Christopher 16 ans et Kevin 13 ans. Vous ne supportez pas Mac
Do et vous les affublez de prénoms de série B américaines...
C'est une question impertinente mais j'y
répondrai ! Tout simplement, j'ai une femme qui commande à la maison, je
suis tout petit.
Chasse au pluriel, brocante, peintures... avez-vous d'autres passions ou
hobbys ?
J'étais collectionneur et je me suis toujours cantonné à des choses bien
françaises.
Sourire ultra bright, poignée de mains chaleureuse... Vous êtes en
représentation constante, tout dans l'apparence. JC Caro se limite-t-il à
ça ?
Je ne me force pas. Quand vous exercez un métier pendant 30 ans, ce genre
de choses vous les faites naturellement. C'est vrai que mes copains
rigolent de moi alors que je suis entier dans ces cas-là. On a tous
notre jardin privé, celui-là je le garde pour moi...
Qui est le vrai Jean-Claude Caro ? Quand peut-on le rencontrer ?
Il se donne tellement à ses clients, amis et toutes ses prestations... J'ai
heureusement droit à un petit peu de repos et chez moi, en famille, je
suis plus soft et naturel. Je ne suis pas en représentation. Je suis très
heureux dans mon milieu professionnel et dans mon établissement où tout
client sera toujours bien reçu.
Suite de l'interview
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