Détenu : Marc Fraysse
Commissaires politiques : Marco (Lyonpeople) et
Thierry (àKGB)
Marco : Marc Fraysse, bonsoir. Vous êtes l'un des hommes politiques
lyonnais les plus controversés... Ex député du Rhône, vous collectionnez les
ex et les inimitiés. A part nous, plus personne ne semble s'intéresser à
vous... Nous vous avons convoqué à l'interrogatoire àKGB-Lyonpeople.
Veuillez décliner votre identité SVP ?
Nom et Prénom ?
Fraysse, Marc Henry
Avez-vous d'autres prénoms ?
Raymond !
Pour quelles raisons ?
Parce que c'est mon parrain, c'est le
frère de ma ma-man. Raymond Aron était footballeur professionnel,
avant-centre à l'AS St Etienne. C'est ce qui m'a fait découvrir et aimer
le football.
Age et lieu de naissance ?
Je suis né à Lyon 7ème le 22
janvier 1949, ce qui me fait 53 ans
Taille et Poids ?
1 m 84 et 85 kilo.
Mon poids de forme à 78 kilo.
Vous passez pour un bon vivant. Comment faites-vous pour garder ce
physique de jeune premier ?
Mais je fais 30 à 40 kilomètres par semaine de footing et je vais dans un
centre extraordinaire, les matins de bonne heure, au centre Vendôme avec
mon ami Georges Alatasse et c'est lui depuis des années qui s'occupe de ma
remise en forme.
Profession des parents ?
Mes parents étaient commerçants. J'ai perdu mon papa au mois de juin de la
maladie d'Alzheimer, en réalité il est mort d'insuffisance respiratoire
parce qu'il a été déporté en Allemagne, il est revenu avec quelques
séquelles et il les a payé à la fin de vie. Et il me reste ma maman, et
nous somme d'origine ardéchoise. Mon papa s'appelle Levy Fraysse et nous
sommes du Cheylard en ardèche.
Quel était le métier de votre père ?
Mon papa était orphelin de père, il avait
10 ans et il avait 6 frères et surs. Selon son expression : « à 10 ans,
j'étais au cul des vaches », il ne savait pas lire et écrire. Et il s'est
engagé en 40 dans la résistance ardéchoise et il a été déporté. Quand il
est revenu de déportation, il est venu sur Lyon, il n'avait pas de métier
et il est devenu garçon de salle. Il a commencé au Bar Américain et après
à la Brasserie de la Régence. Quant à ma maman elle avait un peu d'argent,
elle était fille de bouchers maquignons en Ardèche. Elle a quitté sa
famille qui était riche pour suivre mon papa, elle est devenue serveuse
dans une pâtisserie. Et puis un jour ils se sont installés : mes grand
parents on donné un coup de main et ils ont acheté leur premier commerce à
Tassin la demi-lune. Quand je suis né ils habitaient rue Victor Hugo.
Suite de l'interview
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