Parmi vos anciens partenaires qui ont une dent contre vous, on trouve
Marc Fraysse. En novembre dernier, il a été d'une rare violence verbale à
votre égard sur notre antenne. Que s'est-il passé entre vous ? Une
histoire de femmes ?
Non non, pas du tout ! Je fais de la politique avec un certain nombre de
principes, ça va vous décevoir peut être mais je ne mets pas le combat
politique sur le terrain des personnes. J'ai eu des conflits avec Marc
Fraysse, j'ai eu des explications avec lui, et aujourd'hui, je n'ai pas à
répondre à ses déclarations, même si je ne suis pas d'accord, même si je
considère que certaines sont fausses. Je n'ai pas, mais vraiment pas, la
volonté de me retrouver sur le terrain de ce type de querelles.
Vous avez donc scellé un pacte de réconciliation avec Marc Fraysse ?
Il faut l'annoncer !
Non non, je ne parle pas de pacte de réconciliation, mais ne m'amenez pas
sur un terrain de conflit personnel. Mes relations avec lui restent
compliquées mais uniquement sur le terrain des idées.
L'affaire de l'affiche du Festival « Jazz à Vienne » qui a enflammé le
Conseil Régional a été l'occasion pour vous de vous illustrer...
Quand on a vu de quelle manière les
médias avaient récupéré ce dossier là... Parce que sincèrement, quand on
vote une position sur un budget au mois de décembre, alors que ce budget
là n'a même pas été discuté, et qu'il passera au mois de mars ou avril,
quelque part, ça ne fait quand même pas très sérieux. Compte tenu que
l'image que l'on a voulu donner à ce dossier est totalement l'inverse de
ma propre implication politique, j'avais deux solutions : soit je
m'enfermais sur une position qui n'était pas la mienne, soit je
reconnaissais mon erreur. Et moi je revendique le droit à l'erreur en
politique.
Avez-vous bénéficié des réseaux Noir pour vous implanter ? Ou d'autres
cercles plus occultes comme la franc-maçonnerie. Vous-même portez-vous le
tablier ?
Vous savez, je crois que ce qui m'a aidé dans cette campagne, c'est que
j'ai réussi à faire l'amalgame entre les réseaux noiristes, chabertistes
et RPR traditionnels. Et c'est incontestablement cette trilogie qui a été
pour moi l'appui le plus conséquent qui m'a amené à la victoire. La
franc-maçonnerie ne m'a pas aidé, je ne suis pas franc-maçon moi même, et
je ne dit pas ça par rapport à une opinion positive ou négative de la
franc-maçonnerie.
Vous avez installé votre permanence dans le 2nd
arrondissement. Comptez-vous abandonner la Croix Rousse à son maire - très
évanescent - Krishna Bolliet ?
Je m'implique énormément sur la Croix Rousse. Pour deux raisons, la
première c'est que je suis très attaché à ce quartier parce que j'aime la
Croix-Rousse et ses habitants et je suis impliqué dans beaucoup d'actions
sur ce secteur.
Mais votre permanence dans le 2nd, c'est un signe fort !
Ce n'est pas parce que ma permanence est dans le 2ème que je me
désintéresse du 4ème parce que j'ai quatre arrondissements dans
ma circonscription, il va bien falloir que je me pose quelque part !
En 2007, partirez-vous au combat des municipales sur la Croix-Rousse ?
C'est tout à fait possible.
Ce sont des amitiés politiques. Qui sont vos ami(e)s dans la vie
courante ?
Mes ami(e)s, alors en dehors de Philipe Simon qui est là et qui est plus
mon ami que mon attaché parlementaire, mais ceux que j'ai vus dans vos
interviews, par exemple François Trucas qui est un type avec qui
j'entretiens les meilleurs rapports du monde. Voilà et puis il y a un
certain nombre de cercles amicaux qui ne sont pas des gens connus donc ce
serait difficile de vous les citer.
Suite de l'interview
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