. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Vous étiez président de l'association des lecteurs de Lyon Capitale qui n'a de cesse de dénoncer la dictature communiste chinoise. Ce qui ne vous empêche pas de dérouler le tapis rouge pour le président chinois ou son ambassadeur. Le grand écart fait-il partie des sports extrêmes que vous aimez pratiquer ?

J'ai eu de grands débats à l'époque, j'ai même eu une interview dans Lyon Capitale où je m'opposais fermement à mes amis de Lyon Cap parce que pour moi, il y a deux  stratégies. Il y a la stratégie qui consiste à dire « ces gens-là sont des bourreaux, il faut refuser de les voir, il ne faut pas les rencontrer,... » et pour moi c'est une politique qui est une politique suicidaire parce qu'en fait on vivra bien confortable chez nous mais on ne changera rien à la situation. Je pense au contraire que nous avons à les recevoir, à les rencontrer, à aller chez eux, et je pense que par l'exemplarité, par la contamination je dirais, on va automatiquement faire passer toutes nos valeurs. C'est la politique que l'on mène et que Lyon doit mener. Je vous rappelle que Lyon a un rôle très particulier en Chine, nous sommes en relation avec eux depuis deux siècles, on a toute « l'intelligentsia chinoise » qui a fait ses études à Lyon. Aujourd'hui, quand un président Chinois vient en France il vient à Paris et à Lyon et cela doit nous amener à rencontrer, dialoguer, échanger, et il faut être aveugle pour ne pas voir que cela paie.

 

Vous pensez que cela paie en Chine ? Est-ce que si Augusto Pinochet était encore à la tête du Chili aujourd'hui, vous le recevriez avec autant d'égards ?

Je pense que la situation de l'époque du Chili n'était pas la même et que je ne recevrais pas Pinochet...

 

Il y a donc une certaine dichotomie dans votre discours aujourd'hui ?

Non, je ne pense pas. La logique du peuple chinois est forcément une logique d'ouverture. Ils ne peuvent pas ne pas s'ouvrir, c'est absolument impossible et quand ils ouvrent les portes, ils vont forcément recevoir et avoir à dialoguer avec des valeurs d'une société démocratique.

 

De nombreux opposants chinois sont en prison, l'Eglise en Chine est celle du silence...

Ce n'est pas vrai, tout ça est entrain de changer.

 

Le problème du Tibet n'est toujours pas résolu... Il est où le Jean-Michel Daclin des années 70 ?

Il n'a pas changé, en réalité quand on regarde le problème du Tibet, c'est un problème beaucoup plus complexe que l'image qu'on en a d'ici où nous avons l'impression d'un Tibet idéal qui en réalité détruit ! Je vous rappelle que le Tibet était Moyenâgeux quand il a eu à subir les assauts chinois.

 

Vous allez loin...
Je vous rappelle que la condition de la femme était absolument inacceptable, c'était bien pire qu'en Chine le Tibet à l'époque. Aujourd'hui je discute beaucoup avec les associations tibétaines, j'ai rencontré à plusieurs reprises des gens qui ont du vivre dans des conditions terrifiantes au Tibet et je les reçois car il faut les recevoir et dialoguer. Je crois que nous sommes dans une situation, si on refuse de rencontrer la Chine, ça ne bougera pas. Et les Chinois seraient tout contents qu'on ne les rencontre pas, il faut donc qu'on les rencontre.

 

 

Suite de l'interview