On a longtemps craint que les Négos ne soient transformés en fast food
(comme feu le Grand Café de la Paix). Ce risque-est-il définitivement
écarté ?
Pour l'instant, oui. Tant que Pascal
Donat en est le propriétaire. C'est vrai, qu'à un moment il y avait une
rumeur : ça devait être racheté par Quick. On a dû faire un démenti parce
qu'en plus ça démobilisait notre personnel.
Grâce à votre partenariat Radio Scoop, vous avez accueilli de nombreuses
vedettes dans vos murs. De Loana en passant par Pascal Obispo, Garou...
quelle est celle qui vous a le plus marqué ?
Le plus d'effervescence, je crois que
c'est le jour où on a eu tous les boy's band, les L5...
Il y a eu une polémique à la télé sur cette affaire...
Il paraît qu'elles ont eu peur. Il y a
eu un tel débordement de foule. Bon alors que, on était blindés en
sécurité. Ça ne craignait rien. C'est vrai que c'était impressionnant.
David Charvet est venu. Ça a boosté pas mal. Et puis dernièrement il y a
eu Alizée.
Vous conservez toujours une amitié indéfectible pour Roberto Ciurleo avec
qui vous avez organisé la première itw en direct des Négos.
C'est mon petit chéri d'amour. Je crois
d'ailleurs que c'était déjà David Charvet à l'époque.
Quand il vient à Lyon, c'est lui qui vous appelle et qui vous emmène au
concert.
Absolument. Quelle langue de pute
celui-là !
Ça a toujours été platonique avec Roberto ?
(Rires). La dernière fois, il m'a
emmené au concert de Robby Williams, VIP... A l'époque, il était jury pour
Popstars.
Votre collaboration avec Pascal Donat et sa sur Laurence fonctionne
tellement bien qu'on vous a confié la direction de la Taverne de Midi
Minuit... et la formation du personnel du groupe !
Pas du groupe, mais il arrive parfois
que des restaurants du groupe m'envoient des gens en formation. Toujours
est-il que notre entente est parfaite.
A 8h15 tapantes, Gérard Angel réveille les plus matinaux d'entre nous en
direct des Négos. Quel regard portez-vous sur l'homme qui partage votre
petit déjeuner tous les matins depuis 12 ans ?
Gérard, c'est un faux méchant, un vrai
gentil. On s'adore. Ça fait dix ans qu'on prend le petit-déjeuner ensemble
et... c'est quelqu'un de vraiment brillant. Adorable. C'est un faux
méchant, vraiment.
On peut désormais se connecter à Internet aux Négos avec une connexion
WiFi. A votre grand âge, vous êtes-vous mise au surf ?
Heureusement. Evidemment. Bon, je n'ai
pas suffisamment de temps à y consacrer. Mais vive internet parce que
c'est tellement bien pour bosser mais voilà quoi !
Vous êtes une forcenée du travail au point d'avoir mis votre vie privée
entre parenthèses. On ne vous connaît pas d'amant depuis Jean V... C'est le
désert ?
Mais pas du tout. Il n'y a rien à
raconter. Voilà tout est dit.
Notre confrère Cote vous a affublé du titre de « célibattante »... mais vous
avez toujours couru derrière le prince charmant...
Je suis sûre qu'un jour il va me tomber
dessus. Je ne vais surtout pas le chercher.
Prince charmant qui a eu parfois les traits de David Requien et plus tard,
de son père Jean-Marc ?
David Requien ? Ça ne va pas. Qu'est-ce que c'est que ce
bordel ? David pourrait être mon fils...
Suite de l'interview
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