Vous dites
ouvertement que les stars sont votre première passion ! Quelle image
ont-elles de vous ?
Les stars, les gens qui
créent, oui. Ce que je sais, c'est que j'ai leur confiance, ce qui est
déjà énorme parce que c'est un métier où on est souvent trahi.
Cette confiance,
comment l'avez-vous gagnée ?
Je l'ai gagnée en étant
honnête et sincère avec eux depuis le départ. Quand tu t'adresses à
quelqu'un, que tu connais bien sa carrière, il se sent forcément flatté et
touché. Je n'ai pas envie d'être comme ces animateurs qui maintenant
cherchent absolument à assassiner, d'ailleurs Emmanuelle Seigner l'a dit
chez Stéphane Bern - qui est un grand ami, que j'aime beaucoup - elle lui
a dit : « Mais pourquoi vous me cassez ? Je viens présenter ma pièce ! Ou
vous l'avez aimée et vous m'invitez pour en parler ou vous n'avez pas aimé
et vous m'invitez pas ». Elle était presque sincèrement et naïvement
désolée. J'ai aimé ça.
Les téléspectateurs adorent les jeux du cirque...
Si on va chez Ardisson
on sait que ça va être comme ça. Idem pour Fogiel. Maintenant si c'est
dans toutes les émissions que tu te fais allumer, là c'est un problème,
c'est vrai. D'ailleurs on en parle beaucoup en ce moment de ça, c'est un
vrai problème.
Les artistes
sont-ils entrés en résistance ?
Il faut savoir que
Fogiel rame pour avoir des gens, et qu'Ardisson rame de plus en plus, je
peux te le dire. C'est de plus en plus dur.
On revient à votre
carrière. Après cet échec chez TF1...
Ce n'est pas un échec !
C'est un parcours, une étape... Je n'ai pas peur des mots, ce n'est pas un
échec, au contraire...
...vous rebondissez
sur TMC. Comment avez-vous été recruté sur la chaîne câblée ?
Je vais te raconter la
genèse de l'histoire. Ce n'est pas compliqué. J'avais rencontré Gérald
Brice Viret - à l'époque patron de « Voyages » - lors de mes voyages
people. Il avait été surpris et m'avait dit « Tiens, je ne vous voyais pas
comme ça ! » Il a vu que j'avais présenté le discours du Ministre, le
discours du conseiller du Roi, que j'avais organisé les plans de tables,
« judicieusement » m'a-t-il précisé. Il pensait que Montiel, c'est tout
sourire et toutes dents dehors, et il a été intéressé à ce moment-là et
m'a dit : « Je travaille pour Voyages... Si vous avez une idée pour nous ?
». Je l'ai rappelé, on s'est revu, je lui ai dit que ce que j'aimerais
faire c'est amener une star dans une ville qu'elle nous fait découvrir,
avec ses bons plans, ses adresses, etc.
D'où l'idée de « 48
heures à » qui est devenue « 2 jours 2 nuits ».
Voilà. C'est resté un
peu en stand-by, j'ai demandé l'autorisation à TF1. Mougeotte avait
accepté l'idée.
Suite de l'interview
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