Loin de l'ascétisme
pratiqué par certains pilotes, vous êtes un épicurien qui apprécie la
bonne chair et la fête. Au point que votre balance fait le yoyo...
Non, à peu près 85 kilos HT ! D'abord je suis alsacien,
donc la bonne chair, on aime bien! J'ai habité en Angleterre où l'on
bouffe mal mais j'ai bouffé que des gâteaux ! Et dans la région lyonnaise
on mange bien aussi.
Dans le monde un peu
bourrin de la course auto, « il dénote par son intelligence, son
humilité et son humour... », nous a affirmé votre ami Christian Martial.
Faites-nous rire, pour voir !
(Rires) Mais je vous ai déjà fait rire avec mes histoires de
couches!
En dépit de votre
beau palmarès, vous êtes seulement connu des téléspectateurs d'Auto Moto.
La notoriété, ce n'est pas votre truc ?
La notoriété ne me sert pas à grand-chose, elle ne me fait pas bouffer. Ou
alors il faut être vraiment un people et à ce moment-là, la notoriété
t'aide à gagner ta vie. Mais moi, ce sont mes résultats qui me font gagner
ma vie. Tant que les constructeurs, patrons d'écuries me connaissent,
c'est l'essentiel, ce n'est pas parce que j'ai un article dans VSD, que je
vais être embauché! Je ne m'appelle pas X ou Y. La notoriété, à mon
niveau, c'est juste que de temps en temps on me reconnaisse mais c'est
tout.
Le profil de pilote
est plutôt attractif pour la gente féminine... Depuis votre plus jeune âge,
vous collectionnez les podiums et les conquêtes !
Le fait qu'être pilote aide pour les filles, c'est un mythe. Mon côté
hypocrite sur le coup ne marche pas! (rires)
Justine : c'est vrai que c'est plutôt sympa d'avoir un mec
pilote que vendeur de bagnole dans un bureau !
Votre premier outil
de séduction fut une 103 SP kitée sport, maintenant c'est un proto
Dessoude grand raid... L'effet est-il toujours le même ? Apparemment ça a
marché sur la belle Justine Monnier ?
Mais non, elle est plus riche que moi ! Ce qui a marché
chez Justine, c'est comme envers toutes les femmes, c'est mon sens de
l'humour, ma beauté intérieure... (Rires) Je ne suis pas crédible !
C'est assez désagréable que vous rigoliez là-dessus !
Une de vos plus fidèles groupies prénommée Véronique vous attend toujours
depuis l'époque de la petite école à Altkirch...
Il y a Véronique la Française et Vicky l'anglaise !
Véronique est une copine d'école depuis que nous sommes tous petits, et
elle est fan de moi depuis tout petit, c'est une vraie copine. Ça ne l'a
pas empêché d'avoir sa vie, sa famille.
Mais depuis un an vous êtes rangé des voitures. Justine Monnier, ancienne
championne de ski alpin et pilote également a su vous assagir...
Toi, tu en as passé du temps avec
Martial! (rires)
Comment s'y est-elle prise ?
Elle m'a dragué outrageusement ! Non,
sérieusement, on côtoyait les mêmes circuits, puisqu'elle roulait sur
l'Andros et moi aussi. Comment on s'est rencontré ? Je ne sais plus !
(rires) Non c'est une histoire assez banale, ça s'est fait de façon très
naturelle. Mais ça non plus on n'en parle pas. Vous allez vraiment parler
de tout !
Lui avez-vous raconté les cascades que vous effectuiez à ski sur les
tremplins improvisés de Wengen, la station suisse de votre enfance ? Ça
vous a valu une jambe cassée...
C'est vrai. Ma première jambe cassée ! Je
me suis pris pour Superman mais l'atterrissage a été douloureux !
Suite de l'interview
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