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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Vous êtes souvent stigmatisé pour votre attitude hautaine. Pourtant vos proches nous assurent qu'en privé vous êtes «taquin, voire déconneur et extrêmement sympa». Pourquoi cachez-vous aussi bien votre jeu?

Je ne cache rien! Est-ce un défaut ou une qualité? Je suis très pudique et surtout très discret. J'ai un souci, c'est de ne pas importuner les autres. Cette discrétion m'amène à apparaître sur mon quant à moi.

 

Ce manque de chaleur et de sincérité, est-ce dû à votre timidité?

Il y a une part de timidité, mais je ne pense pas pouvoir dire que ce soit un manque de chaleur, c'est de la discrétion.

 

La gente féminine s'accorde à reconnaître que vous avez plus d'allure que Gégé. Une certaine Carole D. vous demande si la marque que vous utilisez pour la teinture de vos cheveux est toujours Régécolor?

(Rires) Mais l'essentiel c'est d'avoir des cheveux! (Rires)

 

Un mail de l'étranger, maintenant! «Tu portes des lentilles. Mais ne ferais-tu pas mieux de chausser des lunettes pour distinguer parmi tes amis le bon grain de l'ivraie?» vous demande un certain Charles M. qui se permet de vous tutoyer!

Je n'ai qu'une lentille, je n'en ai pas deux! J'ai plutôt tendance à faire confiance, ce qui me vaut parfois des désillusions. Dans la vie, je suis plutôt un optimiste et je fais confiance. Quand je tombe sur un bec et bien tant pis pour moi! Je préfère une vie où nous ne sommes pas constamment méfiant à une vie où l'on passe son temps à se méfier des autres.

 

Quelle est votre ambition pour le Lyon de demain? Comment voyez-vous la ville que vous souhaitez conquérir ?

Je vois à la fois une ville de Lyon ambitieuse et conquérante, et en même temps une ville qui soit chaleureuse où les gens ont un fort sentiment d'appartenance, avec de la convivialité, envie de vivre ensemble. C'est très important. Je pense que nous sommes dans un monde difficile où les gens ont un sentiment de dureté dans l'existence et la ville doit être un lieu de convivialité, de chaleur et de mélange. Ça se construit, ça se fabrique, c'est mon ambition.

 

Jean-Marc Requien chez qui vous avez dîné, vous conseille «d'aller voir un psy pour vous décoincer et retrouver la confiance en vous que vous aviez quand vous avez décidé de conquérir Chalons!»

Non je ne consulte pas de psy en ce moment! (rires). J'ai la même «niaque» et la même volonté que celle que j'ai pu avoir dans le passé, rassurez-vous, même encore plus! Il y a Lyon - mais ça n'enlève rien à Chalon - le ressenti psychologique, je suis dans ma ville, j'ai plein de souvenirs personnels, j'ai une attirance physique pour la ville qui rend plus fort et qui renforce la volonté de gagner.

 

Vous sentez que vous progressez ou que le terrain est-il difficile?

Je pense qu'il y a de plus en plus de facilité avec le terrain, les échanges, la spontanéité dans les relations des gens avec moi, une espèce d'aisance dans le contact, dans la relation et ça c'est important. C'est vrai que je le sais plus que personne, Lyon est une ville qui ne peut pas se conquérir comme ça. Il faut du temps, de l'échange, de la confiance et c'est au fil des mois que ça se construit.

 

Votre vie privée n'est pas non plus un long fleuve tranquille. Votre première épouse était une journaliste ambitieuse. Au point de jouer les pygmalions... Votre mariage n'a pas résisté!
Ma première femme n'était pas journaliste...! Elle n'avait pas d'activité professionnelle, elle a fait des études de lettres, Sciences politiques. Pourquoi ça n'a pas marché? Alors là, joker !

 

Suite de l'interview