A 60 ans, vous
n'êtes toujours pas calmé ! Dans les couloirs du GPTL, vous êtes connu
pour mettre la main au panier de toutes les filles qui passent à votre
portée...
Plus maintenant ! Quand je suis à côté de quelqu'un, j'aime
toucher pour savoir, si je n'avais pas été cuisinier pâtissier j'aurais
aimé être chirurgien.
Chirurgien esthétique ?
Non, pas du tout, juste chirurgien. J'adorai ce côté
technique, professionnel et en même temps manuel. Tu sais les gens qui
sont pompiers, ils ont du succès, les policiers aussi, quand on est en
veste et en toque on a du succès. C'est l'habit qui fait le moine !
Votre premier
mariage n'aurait pas résisté à vos incessantes cavalcades... En 4 mois, vous
étiez divorcé, ça n'a pas traîné !
Oui, c'est l'énergie ça !
Est-ce que ce sont
vos incessantes cavalcades qui ont fait fuir Mademoiselle Roucou ?
Je ne sais pas. Dans la vie, il y a souvent des choses qui
rentrent en ligne de compte. Si on s'est séparés, on le doit à Pierre,
Paul ou Jacques !
Plutôt à Pierrette, à Paulette et à Jacqueline...
Non. Je le dois peut-être à quelqu'un et je lui dis :
« merci de m'avoir fait divorcer ». Au moins comme ça j'ai refait ma vie
comme je le souhaitais.
De qui voulez-vous parler, de l'amant de votre femme ?
Oui. En définitif, avant de divorcer j'ai mené une vie de
patachon et elle, de son coté, elle a trouvé d'autre quelqu'un dans sa
vie. Quand je l'ai su, je lui ai dit «oulala, on arrête tout, c'est
terminé ! » et à l'autre je lui ai dit : « Tu m'as sauvé la vie, j'aurais
du faire ça plus tôt ! Et si tu la veux, tu la gardes, elle ne me fera
plus chier ! ». Le mec après quand je le voyais, Pierre me disait « Tiens,
voilà ton beau-frère qui arrive ! ». Et chaque fois, je lui disais «Merci,
grâce à toi, enfin, je suis libéré ! ».
Il est toujours vivant cet homme-là ?
Je ne sais pas ce qu'il fait. Je crois maintenant il porte
les valises, il coupe les citrons ! Il est peut-être au Parc de la Tête
d'Or, il nourrit les fauves ! (Rires)
Combien de femmes
ont compté dans la vie de Jean-Paul Pignol ?
Vraiment ? 4. Il y a eu une certaine Marie-Paule,
Anne-Marie (dite l'aspirateur), Jacqueline, et Françoise.
Vous avez passé très jeune votre brevet d'aviateur...
A 14 ans. Moi ça m'a fait plaisir
personnellement car c'était une remise en question. Tu apprends beaucoup
de nouvelles choses que tu ne connais pas, tu parles en pieds, la météo
est très importante,... c'est fabuleux l'aviation. Quand tu es là-haut, que
tu traverses la couche, les nuages et que tu es en plein ciel bleu... Tu es
dans autre monde, tu oublies tout !
Sur le plan physique, tout est ok.
Sur le plan moral, vous avez de nombreuses relations. Mais sur qui
pouvez-vous encore compter à Lyon en cas de coup dur ?
Lui (il montre Pierre Souvignet). Dans
la vie, les amis tu les comptes sur les doigts d'une main... bah j'en un et
c'est lui.
Qui sont les fidèles parmi les
fidèles ?
J'ai un ami intime a qui il est arrivé
beaucoup de malheur, c'est Pierre Orsi. Avec tout ce qui lui est tombé sur
la gueule, c'est un type qui est resté droit, ferme et intègre, c'est un
garçon fabuleux. Et un homme pour qui j'ai beaucoup de respect car il m'a
beaucoup apporté dans ma vie professionnelle et dans ma vie personnelle,
c'est Paul Bocuse.
Comme lui, vous avez plusieurs femmes
dans votre vie ?
Lui, il en a plusieurs en permanence, en
même temps !
Vous n'êtes pas pour le cumul des
mandats ?
Plus maintenant !
Pierre :
il vaut mieux pour Françoise, c'est l'exclusivité !
Depuis qu'il y a Françoise, vous
n'avez pas donné de coup de canif au contrat ?
Jamais, le
canif est toujours fermé ! (Rires)
Suite de l'interview
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