Bien entendu, la vie n'est pas toujours drôle même quand on est comique.
Vous avez été très affectée par la disparition de Xénos, votre mascotte.
Vous êtes resté 8 ans ensemble...
C'est ma plus longue histoire d'amour !
Et depuis, un petit Bernie a pris sa place... Vous lèche-t-il aussi bien ?
(Interloquée) Il est malade... c'est
sacré.
Votre mariage n'a pas résisté à l'onde de choc de votre notoriété. Vous
avez depuis fait le ménage dans votre appart' et acheté de nouveaux
meubles. Il paraît que les vaisseliers sont désormais interdits dans la
maison...
(Rires) Ils sont bien renseignés !
C'est vrai. J'ai divorcé l'année dernière, terminé !
Votre succès fulgurant en énerve plus d'un. Avez-vous déjà ressenti de la
jalousie à votre égard ?
Non. Sincèrement non. Pas encore. En tout
cas, les gens jaloux ne viennent pas me le dire. Ils parlent par derrière
je pense.
En revanche, il attire vers vous les objectifs des paparazzis. Faire la
couverture de Voici, ça vous amuse ou ça vous irrite ?
Là, ça ne m'a pas irrité parce que
j'étais prévenue.
Vous saviez qu'ils allaient faire un sujet sur vous ?
Quinze jours avant la parution, un
commerçant de ma rue m'a dit : « Vous êtes entrain d'être shootée par
les journalistes, ils sont là-bas en scooter ». Donc j'ai eu le temps
de m'y préparer. J'ai eu deux semaines pour me dire : « Attention, y'a des
photos qui vont arriver ». Donc ça ne m'a pas énervé mais si on ne me
l'avait pas dit, j'aurais vraiment eu les boules. Et puis j'étais toute
seule dans la rue avec mon chien. Mais maintenant, il ne faut pas qu'ils
viennent dans un cadre plus privé...
Votre humour est un mystère pour certains. Patrick Besson, dans Le Figaro
Magazine...
Qu'est-ce qu'il a dit ce connard ? (rires)
Il parle de vous comme de « la comique lyonnaise pas drôle »...
C'est dans quel journal ?
Je vous montrerai l'article tout à l'heure...
Vous l'avez là ? Non mais montrez le moi
maintenant !
Je vous le montrerai tout à l'heure !
Besson il fait quoi ce mec-là ? On s'en
branle ! Il est comique lui ? (rires)
Votre prestation chez Drucker dans « Tenue de soirée » ne restera pas dans
les annales. « La salle pleine de bureaucrates est restée glacée comme
une bombe qui n'explose pas » raconte le même Patrick Besson...
Pendant toute la soirée, oui.
Ce n'était pas lié à votre prestation ?
Non je ne pense pas. Laurent Gerra était
aussi très en colère.
Contre la production ?
Non pas du tout, c'est de la faute de
personne. Vous savez, quand vous avez des notables Lyonnais au premier
rang et que le vrai public de Lyonnais est derrière les barrières... Mais ce
n'est pas grave. Dans ce métier là, ça arrive tout le temps. Moi ça
m'arrive pas parce que des bides, j'en ai pris énormément et heureusement.
Vous avez quand même de nombreuses compensations. Vous faites désormais
partie des comiques les mieux payées.
N'importe quoi ! Je rêve ! (rires)
A combien se montent vos revenus mensuels aujourd'hui ?
Je ne le connais pas ! Franchement je ne
m'en rappelle pas.
Laurent Gerra a gagné 3,47 millions d'euros en 2004. Vous, c'est plus ou
moins ?
Je n'ai pas 1 million d'euros moi.
Vous avez obtenu un DVD d'or (soit 200 000 exemplaires vendus). Combien
touchez-vous par DVD ?
Je crois que je touche 1 euros... je crois
que c'est autour de 0,95 euros. C'est un tout petit peu moins d'un euros.
Etes-vous une flambeuse et êtes-vous
assujettie à l'ISF ? Quel est l'état de votre patrimoine aujourd'hui ?
Non je ne suis pas à l'ISF car comme je
vous l'ai dit je n'ai pas encore le million.
L'an prochain ?
Je
ne crois pas non. Non mais vous savez on ne gagne pas beaucoup d'argent
quand on débute dans ce métier. On en gagne beaucoup quand on commence à
faire des Zénith, 1 million de DVD comme certains, mais moi ça ne fait que
deux ans que je suis à Paris.
Suite de l'interview
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