Un élu milloniste
me rappelle des faits que j'avais oubliés.
"Vous vous moquez
de Voynet qui s'est inscrite à l'ANPE. Ce n'est pas la première fois qu'un
Vert a recours aux Assedic. Rappelez-vous : la personne en question avait
même eu, je crois, des ennuis avec la Justice à ce sujet."
J'avais oublié.
Ne comptez pas sur
moi pour donner le nom de "la personne en question". Trop
procédurier(e), trop susceptible ; et puis les faits sont amnistiés. Il
est donc interdit d'en parler. En plus, cette personne est tellement
intègre qu'il ne me viendrait pas à l'idée de la soupçonner du moindre
forfait.
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F. G. me reproche
d'avoir pris pour tête de turc le Directeur de Cabinet de la Courly, alors
que - comme le précise un de mes correspondants - "Xavier Doublet est
quand même Sous-Préfet et énarque."
Oserais-je dire que
ces titres de gloire ne m'impressionnent pas ? Bien au contraire.
Oserais-je ajouter
qu'un énarque qui n'a que ce type de poste à se mettre sous la main
m'impressionne encore moins ? Oserais-je compléter que l'ayant vu à
l'uvre, je n'ai pas la moindre estime pour lui ? Comme tous ceux qui à la
Communauté Urbaine, se demandent ce qu'il y fait.
En tout cas, on
constate que le "général désolant" sait activer ses nombreux réseaux qui
n'hésitent pas à se jeter à l'eau pour venir à son secours.
A noter qu'il n'a
pas que des amis : une personne de son Cabinet (juré, je ne dirai pas son
nom) m'envoie régulièrement les surnoms qui circulent sur lui, histoire
d'alimenter ma riche collection. Les derniers en date : le mégalo de la
Générale et l'Arrogant de toilette. On se demande pourquoi !
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Pourquoi
dites-vous tant de mal des journalistes, alors que vous semblez rêver de
faire du journalisme, et que quelque part vous en faites ?
m'interroge un
étudiant en Droit.
L'un n'exclut pas
l'autre. Je rêve d'un certain journalisme que j'ai du mal à trouver,
particulièrement à Lyon. Je ne prétends pas faire du journalisme. Je
commente, je critique, je m'amuse des travers des uns et des autres. Ce
n'est pas pour moi la définition du journalisme. Ce que j'écris est plus
près du chansonnier que de l'éditorialiste ou du rapporteur de faits.
J'espère que tout le monde en est conscient.
Pour en revenir à
mes "amis" journalistes, on aura compris que je n'aime pas ceux qui sont
incultes, inconséquents et malgré tout donneurs de leçons... Je n'aime pas
non plus ceux qui confondent alcoolisme et journalisme.
Pire, cette
profession est devenue une caste d'intouchables qui ne se sentent plus
pisser, au point de faire sous eux. Cela dit, il existe des journalistes
qui méritent estime et respect. Et, pour certains, admiration. Ce ne sont
malheureusement pas les plus nombreux.
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