La petite semaine
de Justin Calixte
(du lundi 20
janvier au vendredi 24 janvier 2003)
Lundi 20 janvier
Vux du Maire à la presse.
A la table du Maire, évidemment le couple Mater Dolorosa et Coco
boy. On a profité de l'absence de
Lyon People
(ils bouclent) pour nous tailler des croupières. Comme si l'on
représentait un danger pour cette belle corporation à laquelle nous
n'aurions pas le culot de nous comparer.
Jacques Matagrin,
qui a bâti à la force du poignet un formidable empire de presse dont le
fleuron est
"Le Tout Lyon",
tranquillisa ceux qui s'inquiétaient de notre audience grandissante en
leur pronostiquant, deux points ouvrez les guillemets :
"Ne vous en faites
pas, ça ne durera pas."
Venant d'un patron de presse de cette dimension, on comprendra que nous
soyons un peu inquiets. Mais bon, on croise les doigts.
Mardi 21 janvier
Les journalistes ne sont pas contents. Voilà que les supporters (sic) de
l'OL les agresse alors qu'ils font leur boulot. Et tout le monde essaie de
calmer le jeu en tentant de minimiser l'incident. Comme il ne fallait pas
désespérer Billancourt, aujourd'hui, il ne faut pas désespérer nos gentils
"bad gones". Quitte à désespérer les journalistes de FR 3.
On peut se demander si le laxisme est la meilleure solution pour se faire
comprendre des "mauvais garçons". On devrait voir pire dans les prochaines
semaines, si les joueurs oublient encore de gagner.
Mercredi 22 janvier
Lyon Capitale
n'aime pas Lyon Mag. Et réciproquement. Après le billet obligé
dénonçant du bout des lèvres la condamnation trop lourde du mensuel
lyonnais, l'hebdo des pentes revient à la charge. En interrogeant (par
téléphone ?) l'nologue dont les propos rapportés par Lyon Mag ont
fait scandale.
Extrait : "Le
journaliste de "Lyon Mag" a réduit mes propos dans un style sensationnel,
ce qui aboutit à quelques contre-sens (...) Je sentais qu'il voulait me
faire dire certaines choses."
Quand on connaît les méthodes de Lyon
Capitale, on a le droit de penser qu'ils ont pu réduire ses "propos
dans un style sensationnel, ce qui aboutit à quelques contre-sens" et
qu'ils "voulaient lui faire dire certaines choses." C'est réussi.
Jeudi 23 janvier
Un nouveau logo pour le Grand Lyon. Enfin ! Il était déjà démodé avant
même d'être créé. Il fallait vraiment que Michel Noir fasse peur
pour réussir à le faire passer.
Dans
Intermédia,
Jean-François Lanneluc précise : "
Lors d'une campagne
d'affichage, quand on l'a vu à côté du logo de la Ville, on a constaté
qu'il n'était pas à la hauteur."
Ce qui prouve qu'il a bonne vue. Il ajoute que le nouveau logo (sans la
charte graphique qui sera nécessaire) coûtera 70.000 euros au Grand Lyon.
Le logo actuel de la Ville avec la charte graphique a coûté un peu moins
de 10.000 euros. 7 fois moins cher. Espérons que ce nouveau logo sera "à
la hauteur".
Qu'en pensent Etienne Tête et Patrick Bertrand ?
Vendredi 24 janvier
Titre dans les
journaux : "Di Falco sauvé par la prescription". En est-on si sûr ?
Soit il est coupable et il est en effet sauvé de la prison mais pas
forcément du déshonneur.
Soit il n'est pas
coupable (ce qui n'est pas impossible), et le voilà sali à vie. Sans
possibilité de faire rendre raison à ses dénonciateurs et à ceux qui ont
complaisamment servi de relais.
Qu'on le veuille ou
non, il faut faire rendre Justice pour que "Justice soit rendue".
J'en parle d'ailleurs dans ma chronique
de cette semaine.
Retrouvez la suite
de la chronique de Justin Calixte sur Lyon People Plus.
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