La petite semaine de
Justin Calixte
(du lundi 10 mars
au vendredi 14 mars 2003)
Lundi 10 mars
Michel Coté,
Monsieur "Musées" au Conseil Général, file un mauvais coton. Les petits
marquis de la Culture lyonnaise, ceux qui se félicitaient du projet des
Subsistances et qui ciraient les pompes du regretté (on allait écrire
regrettable) Denis-Aimé Trouxe, en échange de quelques services ou
de quelques infos croustillantes et confidentielles, attaquent bille en
tête notre Québécois importé il y a deux ans par Michel Mercier. Le
lynchage est amorcé. Il devrait s'accentuer dans les prochaines semaines.
On a le droit de s'en émouvoir.
Mardi 11 mars
On dit que la Ville
ne fait rien. C'est faux. Preuve en est, les travaux de rénovation de
l'Hôtel de Ville qui vont bientôt commencer. Ça coûtera 5,5 millions
d'euros. On va refaire les toitures, les façades, les menuiseries, la clim
(y'en a besoin !).
Tout sera terminé
pour fin 2006.
C'est Renaud
Dutreil, le prochain maire, qui va être content.
Mercredi 12 mars
Jacques Séguéla, N° 2 du Groupe EURO RSCG, participera
aujourd'hui au déjeuner-débat organisé par
Lyon Mag sur le thème
"La communication des institutions peut-elle échapper à la
propagande ?". La réponse est dans la question quand l'on voit
Le Monde,
le journal de référence, faire de la propagande plutôt que de l'info.
A Lyon, notre presse, qui a besoin de l'argent des
collectivités locales, a depuis longtemps franchi les limites de la
bienséance (on vous en dira plus très bientôt).
Si vous êtes invité, n'omettez pas de poser les bonnes
questions.
Jeudi 13 mars
Bruno Gollnisch
avait dû boire plus que de raison quand il a osé déclarer au Figaro
qu'il trouvait "excessives" les obligations en matière d'alcoolémie,
lorsque l'on est au volant de sa voiture. Irresponsabilité ? Démagogie ?
Pétage de plombs ? Etat second ? On sait l'artiste spécialiste des causes
indéfendables, mais quand même !
Vendredi 14 mars
Trouxe, dont le bilan culturel fait rigoler tout le monde,
promène son spleen sur les remparts du vieux Saint-Jean. Il remâche son
amertume et voue aux Gémonies Gérard Collomb et autres Béghain
qui vont casser son beau jouet des Subsistances. Le Pôvre. L'ancien
"figurant" aux Célestins, qui rêvait d'être sur le devant de la scène,
n'est même plus invité aux pince-fesses culturels où se pressent ses
anciens amis. Il chercherait un nouveau "nègre" pour écrire un livre qu'il
pourrait intituler
"Illusions perdues".
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de la chronique de Justin Calixte sur Lyon People Plus.
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