Olivier Farissier : «
Nous ne sommes pas les voleurs du Palais ! »
Dépité mais
résolu. Sa Tromp tower s'est écroulée comme un
château de cartes. Mais l'initiateur des soirées
Riad - qui fêtait avec ce concept innovant son
grand retour sur Lyon - ne compte pas lâcher
l'affaire. Entretien sans complaisance...
Comment as-tu appris la nouvelle ?
Après la descente de la douane, le directeur
du Palais des Congrès nous a téléphoné pour nous
signifier que le Riad était fermé. Nous avons
mis l'affaire entre les mains de nos avocats.
Quelle faille les douaniers ont-ils trouvé ?
C'est un problème strictement juridique qui
concerne la législation sur les débits de
boisson. Le Palais géré par la Générale de
Location a omis de transférer sa licence IV à
notre société. Une telle bourde, ça paraît
complètement surréaliste de la part d'une telle
structure ! C'est vraiment léger de leur
part. D'autant que de notre côté, tout était
blindé !
Y aura-t-il des suites judiciaires à cette
affaire ?
Certainement. On ne va pas en rester là !
L'affaire avait décollé, la mayonnaise avait
bien pris. C'est gonflant vis à vis de nos
clients. Il y a préjudice en terme d'image et un
gros manque à gagner.
Que va-t-il advenir des soirées Riad ?
Mercredi et jeudi, nous transférons
provisoirement le Riad au Caro de Lyon. On
explique aux clients qu'on y est pour rien,
qu'on est pas les voleurs du palais !... Mais ça
semble bien compromis pour le mois
d'août ! Nous ouvrirons peut-être
à nouveau pour le mois de septembre.
Quid des soirées prévues en partenariat avec
le Bus café qui avait programmé Corti et Tito ?
Nous sommes en discussion avec Benjamin
Lavorel pour trouver un autre lieu. Nous ne
manquerons pas de vous tenir au courant des
suites de cette pénible affaire.
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A
suivre, Coup de froid sur le Fridge
?
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