illades
à l'Hôtel de ville
Gégé
Collomb, notre bon maire, était à la fête
jeudi dernier. Imaginez : Miss France, ses
dauphines, Miss Rhône-Alpes, Miss Pays de
l'Ain, Madame de Fontenay et Carole Dufour dans
ses bras... Les illades se comptaient par
dizaine !
Carole Dufour, la grande prêtresse de l'évènementiel à Lyon, a
su rebondir sur l'élection d'une pseudo
lyonnaise au titre de Miss France 2002 pour
demander à Sylvie
Tellier de venir remettre un chèque de 30
535 euro aux Restos du cur. Cette somme
importante (200 000 francs pour ceux qui ont la
conversion encore difficile) est le fruit de la
vente aux enchères par Maître Conan des sapins de Noël décorés par des entreprises dans
le cadre de l'opération "Les décos du cur".
Le
spectacle était aussi dans les salons de l'Hôtel
de Ville où Thierry
Braillard changeait de place toutes les cinq
minutes pour être dans la ligne de mire de la
belle Sylvie, sous l'il amusé du maire qui
n'a pu s'empêcher de rappeler que le même
soir, le 8 décembre, « l'O.L
gagnait un match et Miss Lyon devenait Miss
France. Une bonne soirée pour Thierry Braillard
! »
Un
8 décembre décidément chargé en émotions
puisque Carole Dufour, entre deux lampions,
apprenait à minuit par un coup de fil
d'Olivier
de Kermel, le sémillant directeur du
Hilton, l'élection de Sylvie. Inutile de dire
que son sens de l'image chic et choc n'a fait
qu'un tour et que l'idée de cette remise de chèque
est née entre minuit et minuit une !
En
fait d'image chic, on a eu droit à l'une des
plus belle collection de robes et tailleurs pure
viscose (et je ne vous parle pas de la coiffure
façon pétard du 14 juillet de Madame Michon, le chape-ron lyonnais de Miss France)... Entre les
tenues, on va dire chatoyantes, des membres du
comité Miss France Rhône-Alpes et la robe kitchissime de Sylvie (en provenance du magasin
Symbelline), une fois de plus Madame
de Fontenay semblait la seule arbitre des élégances.
On
a même entendu Carole Dufour et Erick
Roux de Bézieux menacer la ravissante Olivia
Dufour de voir sa future robe de mariée
sortir du même magasin. La réplique ne tarda
pas : "Avec
de telles menaces, je ne suis pas prête de me
marier !"
A
suivre, la
fin du monopole pour le Progrès ?
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