Dans
les coulisses des NRJ Music Awards !
De
notre envoyé spécial Felipe de la Fouinasse
La
Star Académy qui vole la vedette à Mick
Jaegger, Garou qui ramène 3 trophées mais également
des points de suture, Britney Spears qui
enflamme la croisette... Les NRJ Music Awards
ont réservé quelques surprises de taille le 19
janvier dernier à Cannes.
On
ne change pas une recette qui gagne, c'est
bien connu. Pour leur 3e édition, le
NRJ Music Awards (NMA pour les intimes)
ont conservé les ingrédients habi-tuels :
des stars, une horde de fans surexcités, un générique
« qui pète » et le soleil de la
Croisette.
Direction donc Cannes pour la ration
bi-annuelle de strass et paillettes, car après
le festival du film, les NMA se sont dorénavant
imposés comme le rendez-vous hivernal du gratin
peoplistique de tous bords.
Et
pour une fois, nous rangerons notre langue de
vipère et nos critiques faciles au placard. Il
faut être honnête, et rendre à César ce qui
lui appartient. Force est de constater que NRJ
avait fait les choses en grand cette année. Le
week-end a été grandiose. Petit rappel des
faits :
Dès
notre arrivée le vendredi, la couleur est
annoncée : l'édition 2002 sera celle de
la Star Academy. Comme pour les Lofteurs
pendant le dernier festival de Cannes, chaque déplacement
des petits protégés de TF1 est suivi
par une foule de badauds hystériques.
Ils sont
tous là, attablés dans un restaurant
branché de la croisette : Jennifer, Mario,
Patrice, Olivia, Carine...
et même Jean-Pascal, qui décroche de
loin la palme, non pas d'or, mais de plume du
plus grand nombre de noms d'oiseaux adressés
à son attention. Preuve de l'effervescence générale
qu'ils provoquent : ils seront même
obligés de quitter le restaurant par une porte
dérobée !
Bizarre
toute cette agitation pour une bande de jeunes
auto-proclamés « stars ».
D'autant plus quand on sait que les
vrais célébrités se trouvent à quelques
centaines de mètres à peine, répartis entre
l'hôtel Majestic, le Carlton et
bien sûr le Martinez.
Samedi
après-midi, c'est au « Palm Beach »
qu'il fallait être
pour le concert privé des Cranberries. Au programme : une centaine d'invités d'NRJ
à peine, Dolorès et sa bande sur scène
et une ambiance on ne peut plus intimiste !
Une petite mise en bouche sympathique, avant
d'aborder le plat de résistance dans la foulée.
Pas le temps de souffler en effet : dès la
fin du concert, direction le Palais des
Festivals pour le gros morceau de la journée :
la cérémonie des NMA, retransmise en direct
sur TF1,
et en « prime » comme on dit
depuis Star Académy.
Rendez-vous
à 19h00 devant le Palais. 1ère
confirmation : la croisette est noire de
monde. Tout le monde guette les stars, qui se
succèdent devant les célèbres marches, dans
un ballet de limousine réglé comme une
horloge. Certains sont là depuis des heures,
dans l'espoir d'apercevoir un visage connu.
Les portes n'ouvriront finalement qu'à
20h15.
A
l'intérieur, tout le monde s'agite. Pendant
que les VIP prennent place, aux côtés des
auditeurs et du staff de NRJ, on croise Etienne
Mougeotte qui fait les 100 pas en cou-lisse.
De son côté, Gérard Louvin semble un
tantinet nerveux à l'idée que son « poulain »
Anthony Kavannagh ait la lourde charge de
jouer le maître de cérémonie devant une
assistance aussi gratinée. Une assistance également
hétéroclite : artistes, sportifs,
politiques, chefs d'entreprise se mélangent
aux gagnants de NRJ, venus des 4 coins de
France.
Et
1ère grosse surprise : la venue de Britney
Spears, pourtant très avare de ses
apparitions sur les plateaux télés européens.
La soirée démarre fort ! On passera
ensuite sur le malheureux (et lamentable)
incident lors de la chanson de Goldman :
une panne de courant lui a coupé la chique en
plein direct !
Mais
dans l'ensemble, il faut reconnaître que
l'af-fiche a tenu toutes ses promesses :
elle fut digne d'une soirée des MTV Awards
( une com-paraison que reven-dique d'ailleurs NRJ).
Des déhanchements suggestifs de Kyllie
Minogue à la pop mélodieuse de Dido,
en passant par la prestation explosive de Geri
Halliwell...
La soirée se déroula à 100 à
l'heure ! Mais le clou du show,
incontestablement, ce fut le passage de l'icône
rock, la légende vivante
Mick Jaegger, sans les Stones mais
avec une présence et un charisme incroyable sur
scène. Certains auraient des leçons à prendre !
Et pourtant, chose incompréhensible, ce fut le
final de la Star Académy qui récolta la
plus belle « standing ovation ». On
a encore du mal à y croire...
Parmi
les absents de marque, on notera quand même
celle remarquée de Robbie Williams.
Pourtant annoncé, l'ex-boysband aurait été
retenu pour quelques petits problèmes de santé.
On parlerait même d'un cure de désintoxication
aux Etats-Unis.
Autre
imprévu : l'incapacité pour le jeune Billy
Crawford de chanter. Et pour cause, le jeune
philippin de 20 ans, auteur du tubesque titre
« Trackin », s'était cassé
la mâchoire quelques jours plus tôt. Ce qui ne
l'a pas empêché de faire acte de présence,
et d'en profiter pour signer des autographes
à la volée.
Dès
la fin du direct, alors que tous les auditeurs
sont invités à quitter rapidement les lieux,
les VIP ont eux rendez-vous au 4e étage
du Palais, dans le bien-nommé salon des
Ambassadeurs. C'est encore une fois
l'incontournable roi des nuits parisiennes Jean-Roch
qui reçoit tout ce petit monde.
Hormis Mick
Jaegger et Britney Spears, pratique-ment tous les
artistes sont là, attirés par les sirènes
d'un open-bar très « between us ».
On y croise notamment Patrice de Star
Académy qui tente d'aborder Dido (qui de
son côté semble avoir du mal à situer le
personnage). Miss France est également
la cible de bon nombre de regards et
d'attentions. On regrettera tout de même le
manque de naturel de Sylvie Tellier, notre
petite Miss Lyon que l'on a connu un peu moins
coincée (sauf avec David Douillet...). A
croire que la proximité de Geneviève de
Fontenay est proportionnelle à la rigidité
de Sylvie.
Certains
courageux avaient quand même choisi de se mélanger
au « bon peuple » dans les boîtes
cannoises. C'est le cas notamment de Garou,
qui jusque là avait passé une soirée mémorable
(récompensé 3 fois).
Malheureusement celui qui
chante « Sous le vent » a
justement vu le vent tourner, et aurait mieux
fait d'aller se coucher. Le Québécois
s'est en effet retrouvé au beau milieu
d'une bagarre, dans la très hype boîte
cannoise du « Cat Corner ».
Le front ouvert, c'est avec précipitation et
sans demander son reste que l'ex-bossu de Notre-Dame
quitta les lieux, suivi de près par Djalil,
Jenifer et Mario de la Star
Academy, eux-même suivis comme leur ombre
par le présentateur grec Nikos Alliagas
(surnommé Mykhonos par ses amis paraît-il !)
Pour la petite histoire, l'altercation aurait
éclatée entre le garde du corps d'Eric
et Ramzy et les videurs du club, pour des
raisons assez floues...
Le
lendemain, dimanche, dans un état proche de
l'Ohio, comme dit l'autre, nous croisons une
nouvelle fois, nos amis de Star Académy au
grand complet. Infatigables, ils donnent une séance
de dédicaces sur la croisette. On prend les mêmes
et on recommence : bousculades, hurlements
hystériques, évanouissements, pleurs...sans
oublier les quelques noms d'oiseaux habituels
à destination de Jean-Pascal.
La
routine quoi... Allez, vivement le festival !
A
suivre, Jacques
Haffner raccroche son tablier...
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