De la bonne éducation de Denis de Montgolfier
De notre correspondant Charly Artoufière
Avant chaque conseil municipal, Gégé a
pris l'habitude de convier la presse locale à
déjeuner. Des agapes que nous avions racontées
dans une précédente chronique (cliquez ici). En
ce lundi 17 février, c'est Denis de Montgolfier
qui tenait le vedette...
La culture ce n'est pas vraiment son truc. Sinon, il aurait
écouté un Patrice Béghain en pleine forme
raconter comment il exécute les promesses de
campagne de Gégé. Les vétustes bibliothèques de
quartier ? Remplacées par des médiathèques
flambant neuf ! Toutes aux normes « qualité
environnementale » prônée au château, par
Guylaine Guizou-gouzou la vraie testeuse en
la matière. Pour Patrice tout va bien, la
convention pour l'expo Winthrop est
signée avec la R.M.N. Tout va bien. On le sait,
Patrice est économe. Mais, voilà le Gégé qui lui
r'file 278 000 pour l'association Arty
Farty et ses « Nuits Sonores ». Comme quoi,
la musique techno et les lumières, ça plait à
notre Gégé.
Mais revenons à notre fil blanc, Denis de Montgolfier
qui est un homme sérieux. Bien élevé, en public,
il aimerait trouver les mots qui font rire.
Hélas ! il n'y parvient pas. Alors, il se tourne
vers la vacherie. Il aimerait trouver les mots
qui font mal. Hélas ! Il n'y parvient pas.
Alors, il se tourne vers la révolte, et milite
pour la révolution. Il s'en prend au déjeuner de
presse de Gégé qui eut la bonne idée de réunir
la presse pour l'informer. Denis s'insurge. « Regardez-les,
disait-il à un pauvre journaliste qui ne
comprend que le ballon rond et ses phénomènes
paranormaux où Jean-Michel Aulas se
transformerait en petit malin international,
tireur de ficelles à son compte, etc. Allusions
qui n'engage que notre bon Denis. « Regardez-les,
insistait-il en avalant en hâte sa salive,
ils sont couchés. C'est répugnant, ils rampent
devant leur maître ». Doux Jésus ! Voici le
Denis dans son numéro de Léo Ferré s'en prenant
au général et à ses laudateurs. Dix ans qu'ils
sont couchés, hurlait le beau Léo. Mais Denis de
mon golf, lui, c'est autre chose. Il est bien
élevé, je le répète. Il sait poser les bonnes
questions qui ne font pas progresser le débat,
mais engagent la conversation. Dans le style :
« Mais d'où viennent les trous du gruyère ? »
Dame ! Il a reçu une formation, le Denis. C'est
un jounalisse contemporain, très lisse, comme le
monopole de monsieur Hersant et son copain
Dassault ne les aiment plus. Et oui ! Un
changement de cap s'annonce. Mr Coustal,
PDG du Progrès, va tout rénover, et
l'empire va contre-attaquer. Agostino va
retrouver son poste de buteur, au centre de
l'attaque, Tran et Cohendy
gambaderont sur les ailes, et pour la défense,
on ira chercher à l'hospice, les vieux briscards
qui firent la gloire de cette presse locale. Qui
sait, Pierre Mérindol reprendrait
peut-être le flambeau ? Cela s'appelle,
batailles de chapelles, et, c'est le délice le
plus goûté entre Saône et Rhône.
Photo :
Marie-Françoise Villard, Denis de Montgolfier et
Patrice Béghain.
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A
suivre,
Dans le 6ème, la guerre des cabas a commencé !
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