Le
chauve de l'Hôtel de Ville
Bertrand
Prade*,
le dir-cab de la Ville, a hérité d'un surnom
(c'est la mode à l'Hôtel de Ville) : "Pépin
le chauve". Chauve, facile ! C'est parce
qu'il a le crâne rasé, mais pourquoi "Pépin",
me direz-vous ?
A
ce qu'on raconte, il aurait tendance à ouvrir
plusieurs parapluies chaque fois qu'il doit
prendre une décision. En réalité, il a une
peur bleue des colères de Gégé qui, de
temps en temps, se lâche. Et ce qui doit
arriver, arrive. A trop prendre de précautions,
on finit par faire des conneries, et notre homme
accumulerait les pépins. En tout cas, c'est ce
qui se dit dans les ascenseurs.
Parmi
le déluge de vilenies qui lui tombent dessus,
celle-ci qui mérite d'être signalée : « Il
est franc comme un âne qui recule »,
assure la langue de vipère officielle de la
Mairie (on ne vous dira pas qui elle est,
elle nous est trop précieuse). Décidément,
compte tenu des "dir-cab" que l'on
rencontre, c'est à se demander si c'est la
fonction qui fait l'homme ou l'homme qui fait la
fonction.
*
On n'est pas très sûr que ce soit lui sur la
photo, mais tout le monde le sait : tous les
chauves se ressemblent.
A
suivre, Un patron yankee pour
Gilles Moretton ?
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