L'insatiable appétit de Jean-Paul Lacombe
Ceux
qui racontent que Jean-Paul Lacombe n'a plus trop d'appétit
ces derniers temps, en seront pour leur frais. Le business man cuisinier
est loin d'être repu. La famille des « Bistrots de cuisiniers »
s'est encore récemment agrandie avec le rachat d'un établissement
dans le Beaujolais.
C'est
la première fois que les époux Lacombe quittent Lyon pour tenter une
implantation à l'extérieur. Première destination : le pays
Beaujolais et plus particulièrement le village de Juliénas où ils ont
repris Le Coq au vin, une maison très connue et célèbre,
existant depuis 1930 (ci-dessous). Claude Clévenot,
l'ex-maîtresse des lieux, a préféré se recentrer sur son métier
d'imprimeur. Luc et
Nathalie Dervieux qui ont officié
tous les deux chez Léon de Lyon - sont aux commandes.
Mais
Jean-Paul ne compte pas s'ar-rêter là. Après la trêve estivale, il
devrait rapidement se remettre en chasse. Et conclure une affaire sur
Villeurbanne. Cette commune de la banlieue lyonnaise est en effet plus
connue pour son bétonnage (qui se poursuit en toute impunité) que pour
ses références gastronomiques. Un terrain vierge qu'il siérait
certainement à Jean-Paul de dépuceler.
Dans
ce contexte, on n'est pas étonné de l'avoir vu traîner ses Weston,
rue Alexandre Boutin, où se trouve La Brunoise. A deux pas du
cours Émile Zola, cette adresse lui permettrait d'éviter la
confrontation brutale avec les frères ennemis des Brotteaux, tout en
restant dans leur zone de chalandise. Autre piste, le Bistrot de Marcel
dont le succès fait de l'ombre aux Terrasses de Saint Clair. A
suivre !
A
suivre, Sur les
traces de Kenza
page
suivante
|