Les derniers feux de Charles Hernu
Dimanche 20 octobre, l'Eude des Brotteaux
brillait de mille feux... Ceux des armes de
Charles Hernu, ancien maire de Villeurbanne.
Une collection rassemblée alors que, ministre de
la Défense de François Mitterrand, il
parcourait le Moyen Orient agité du début des
année 80.
Des armes en provenance des monarchies du Golfe,
surchargées d'or et de diams, plutôt tape à
l'il comme il se doit chez les adeptes de
« chaînes en or qui brillent ». En résumé, des
objets récents et de bonne facture, mais d'un
goût douteux. Tels cette et cette grande épée
d'apparat offerts par le Sultan d'Oman ou encore ce djembia à fourreau en or ciselé, aux armoiries
de l'Arabie Saoudite et provenant de la
collection du Prince Sultan Bin Abdul Aziz.
Une vente plus symbolique que réellement
rémunératrice (Le produit de la vente a rapporté
18 050 euros...) Dans ces conditions, on peut se
demander ce qui a poussé son épouse à
se débarrasser de ces objets. « Les Hernu
sont-ils à la rue ? » glisse en
catimini une jeune femme
fort bien mise à son vieux mari dubitatif. « Elle
n'avait sans doute plus envie de vivre avec ces
souvenirs ! » rétorque Maître Jean
Martinon,
commissaire-priseur.
Interrogé au sujet de cette vente, Jean-Paul
Bret, chagrin (mais non chagriné) n'a pas
manqué de souligner que « Charles Hernu
aimait tout ce qui brillait » L'actuel maire
de Villeurbanne sait de quoi il parle. Car
depuis la disparition de l'ancien ministre de la
défense, les tristes sires qui lui ont succédé
ont définitivement fait passer Villeurbanne de
la lumière à l'ombre...
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