Jacques
Haffner fait parler la poudre !
« Mais quelle mouche a piqué Jacques Haffner ?
» s'interroge la jet locale en lisant son
interview parue fin mai dans Lyon Cap ?
Bien qu'il ait remisé ses sécateurs depuis
plusieurs mois, l'ex fleuriste n'a pas perdu la
main : il cisaille, taille (des croupières),
tranche et jette la « jet » dans la Saône.
Eclaboussant par la même occasion ses petits
camarades qu'il a longtemps côtoyés... et qui
l'ont soutenu dans les moments difficiles.
Décryptage...
Après avoir cédé sa boutique du quai Saint
Antoine à Béatrice Collin et s'être fait
oublier pendant quelque temps, Jacques Haffner
effectue un retour remarqué sur la scène des
frivolités lyonnaises. Il est partout (c'est à
dire dans Lyon Capitale et
Lyonpeople...). Seuls ceux qui ne connaissent
pas son actualité ont lieu d'être surpris. Les
autres savourent la (périlleuse) manuvre en
connaisseurs.
Pendant des années, il a régné en maître sur la
fleur chic, une passion qui s'est fanée au fil
du temps (voir
chronique). Jacques a décidé de se
reconvertir dans le monde de la nuit (une
vieille connaissance pour lui). Selon ses dires,
il serait sur le point de signer le rachat d'un
établissement en association avec Julien
(La Cour). Un lieu volontairement tenu
secret, ce qui a pour effet de « faire parler »
la ville... « C'est une phase teasing
rondement bien menée. Il occupe le terrain... une
bonne vieille technique qui a fait ses preuves... »
commente, goguenard, un nuiteux invétéré.
Selon lui, les propos peu amènes tenus la
semaine dernière dans les colonnes de notre
confrère, sont à mettre sur le compte de cette
stratégie. « Tu pousserais pas un peu le
bouchon, Maurice ? » serions-nous tentés de
penser. Toujours est-il que beaucoup de monde
(toujours les mêmes) en prend pour son grade !
Et encore, ça aurait pu être pire ! Le journal
des « Esprits Libres » aurait en effet censuré
dans les grandes largeurs les propos de Jacques,
gommant à la relecture le nom d'une vingtaine de
personnalités citées. A la lecture de l'article,
l'ex fleuriste était vert de rage.
Dans une ville où l'hypocrisie règne en
maîtresse absolue, ces déclarations à l'emporte
pièce et anti-commerciales (ses futurs associés
apprécieront...) ont au moins le mérite de la
franchise. Même si le procédé est un peu facile.
Se retourneront-elles contre leur auteur ? A
suivre...
A
suivre, Envoyés spéciaux... fantômes...
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