Dubernard zappe l'inauguration de la Foire
De
notre correspondante Lilou
L'inauguration
de la 83ème Foire de Lyon, samedi 17 mars, a revêtu un
caractère bien particulier : cela sentait à plein nez la course aux
Municipales. Yves Hunckler et Régis Pelen, directeur de Sepelcom
- l'organisme qui gère Eurexpo - a accueilli sous une pluie
battante un Raymond Barre en pleine forme et d'humeur goguenarde,
accompagné par Jean Agnès (nouveau président de la CCI).
Raymond arborait pour l'occasion une cravate aux couleurs chatoyantes,
assortie à la tenue quasi médiévale (dans les tons de framboise et
noir) de sa très discrète épouse Eve. Discrète à tel point
que, devant le stand « poupées » où une commerçante
sollicitait sa présence, un proche de Raymond crie : « Ca
y est, on l'a semée ! ».
Gérard
Collomb, qui avait sûrement le
crâne le plus astiqué de tous, n'aurait manqué ce rendez-vous sous
aucun prétexte : il a dépensé une énergie folle à paraître au
mieux avec Raymond, qu'il a collé aux talons, donnant du « Monsieur
Le Maire » à tout va.
A
chaque carrefour, il y est allé de son registre de private joke...
feignant l'étonnement lorsque le maire de Lyon déclare ne pas être un
habitué du Ninkasi...Si
l'absence de Jean-Michel Dubernard a été remarquée, aucun
alibi officiel n'est venu excuser ce forfait.
Michel Mercier,
moins entouré que ces derniers jours - et pour cause - était présent
au titre de président du Conseil Général. Détendu et
accessible, il se permet de mettre en boîte le jeune dandy Hubert
Julien-Laferrière (ci-contre) : « Maintenant que j'ai
plus de temps, je vais pourvoir te donner des cours de droit électoral,
tu es en campagne jusqu'à ce soir 17H, tu peux parler aux gens jusqu'à
12 h, et distribuer des tracts jusqu'à 17H... ». Quand Mario
Gurrieri oblige pour la énième fois les personnalités à prendre la
pose, il lance à la cantonade : « Depuis qu'il a été décoré,
il donne des ordres à tout le monde ! ».
Deux
stands ont remporté le plus vif succès : Anti-plouf et les encens.
Pour le premier, on entendait du côté de Gégé : « On
ferait bien d'en acheter quelques-uns, cela peut toujours servir ! » ;
pour le second Michel Mercier y va de son commen-taire : « Il
paraît que cela purifie l'air et les mauvais esprits ! »
Le
Président du Conseil Général passe immédiatement commande pour son ex-permanence électorale. « Un
38 tonnes chargé à bloc n'y suffirait pas ! » glisse
perfidement un de ses collaborateurs...
A
suivre, Passage
à la case départ...
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