. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
LES CORRESPONDANTS
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... p r e s s e
/ LES RUMEURS


8 décembre 2003

 

Laurent Baffie : chronique d'une « merde » annoncée



 

De notre correspondant Arnaud Curt

 

Venu présenter son premier long métrage, Laurent Baffie ne semblait pas particulièrement terrifié à l'idée d'affronter les journalistes lyonnais dans les salons de l'hôtel Boscolo. Pourtant l'échange fut glacial et bref ! Récit d'une rencontre qui tourne mal...

 

Malgré sa réputation de « sniper du P.A.F », le complice de Thierry Ardisson souffre d'une timidité maladive judicieusement masquée par une agressivité taquine. La conférence de presse commençait plutôt bien avec une vanne à l'encontre de l'une des journalistes : « vous êtes toujours coiffée comme ça ? ». Puis, ce fût le moment fatidique de la question initiale posée par le journaliste cinéma de Lyon Première, un jeune garçon s'autoproclamant maître du septième art (désolé, tout le monde ne peut pas être Elizabeth Quin !), élevé à la sauce « Fogiel », sans aucun savoir vivre : « Pourquoi avoir choisi de tourner un navet pareil ? C'est un manque de respect pour le public ! » lance-t-il à la casquette de Baffie.

 

« Vous n'avez rien compris, je ne peux rien faire pour vous ! » rétorque le réalisateur, glacial. Ambiance... Moins bon joueur que les invités de « Tout Le Monde en parle », Baffie décide alors de se fermer complètement aux autres interviewers, préférant jouer avec son portable ou bien répondre à ses coups de fils perso. A ce petit jeu, nul besoin de préciser que la rencontre ne s'est pas éternisée. Une dizaine de minutes plus tard, tout le monde se retrouve sur le trottoir de l'hôtel !  « Il est odieux », « C'est un con, pour qui se prend-il ? »... entend-on de toute part. Devant de telles réactions, le film risque de souffrir d'une mauvaise promotion en ce qui concerne les médias lyonnais !

 

Laurent Baffie n'est pas François Truffaut... nul besoin d'être abonné au « cahier du cinéma » pour s'en rendre compte. Mais il a au moins le mérite d'être sincère : il traîne son projet depuis 1995 et faute de trouver un producteur assez gonflé pour mettre de l'argent dans l'histoire d'un type « qui cherche ses clés de bagnole pendant une heure et demie », il a lui-même assuré le financement via sa propre maison de production. Si le film ne rencontre pas son public, il pourrait fort bien se retrouver au bord de la ruine comme son ami Jean Marie Bigard après son long métrage « L'âme sœur ». Cependant, il ne perd pas son sens de la provocation en inscrivant sur l'affiche « N'y allez pas, c'est une merde ! », à l'instar de Luc Besson sur l'affiche du « Grand Bleu » avec le célèbre « N'y allez pas ça, dure trois heures », on ne pouvait rêver une meilleure campagne de pub !

 

Quoiqu'en disent ses nombreux détracteurs, le film pose quand même une épineuse question : « Pourquoi chercher si loin ce qu'on a à portée de main ? » car bien entendu les clefs en question se trouvent dans la poche gauche du héros. Le film séduira donc les inconditionnels de l'ex-animateur de « Farce-attaque » et les amateurs d'ovnis cinématographiques. Quant aux journalistes arrogants, il ne leur est pas interdit de passer leur chemin !

 

 


Réagir à
cet article

 

A suivre, A 18 ans, il a quitté sa province...
 

page suivante

 

 

 

 


 

 

 

Le café réchauffé c'est terminé

Cliquez ici