. P E O P L E lyon_people... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
LES CORRESPONDANTS
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... p r e s s e
/ LES RUMEURS


12 mars 2007


 Jean-Paul Lacombe jette l'éponge



 

Par Marc Polisson

 

C'est devenu une (triste) habitude. Il y a peu, nous vous parlions du départ des Tourtiller et des Rinck (voir chronique). On pourra désormais rajouter Léon de Lyon sur la liste des abandons (en pleine ascension). Une nouvelle défection qui ne semble affecter que nous... si l'on en croit par les commentaires laconiques de nos confrères.



 

La lecture du dernier édito de « La vie de nos bistrots », le trimestriel qu'il édite nous avait mis la puce à l'oreille. Titré « La vie sans chagrin », le texte signé Jean-Paul Lacombe délivre un message amer : « Aujourd'hui, les cuisines de l'Hexagone sont le plus souvent moroses. A des clients qui l'ignorent, un chef doué se doit de donner le change, écrasé sous les charges. (...) Je ne souhaite pas insister. » Le 8 mars dernier, au cours d'une conférence de presse solennelle, le gendre de Georges Duboeuf a annoncé que Léon de Lyon « fera son dernier service le 31 décembre 2007 » insistant sur le fait que « la maison n'a jamais été aussi belle et que les bilans sont positifs ». « Je suis heureux de reposer ma toque et vous assure qu'il y aura pour moi une vie après la gastronomie. » La maison qui fait partie du patrimoine lyonnais a été fondée en 1904. Elle est entre les mains de la famille Lacombe depuis 1949.



 

Alors que s'est-il passé dans la tête de Fabienne et Jean-Paul Lacombe ? Plusieurs hypothèses sont avancées par des proches du couple, durement affecté par la disparition de leur fille il y a plusieurs années. Ce n'est pas non plus du côté de leur fils, âgé d'une vingtaine d'années qu'ils peuvent s'appuyer, très porté sur le vin qu'il est. C'est donc dans sa belle famille qu'il devrait s'épanouir professionnellement. D'autres évoquent un « ras-le-bol » et « la pression des étoiles ». A ce propos, il est important de souligner qu'après 27 ans de deux étoiles, JPL était sans doute las d'attendre un hypothétique 3ème macaron. Si celui-ci était tombé dans son escarcelle, le destin du Léon en aurait été sans doute changé (Jean-François Mesplède a préféré honorer un Breton mal élevé). Le départ de Joseph Viala, son bras droit en cuisines pendant une dizaine d'années, a également eu une incidence décisive. Depuis le restaurant gastronomique occupe à nouveau 90% de son temps (pour 20% du CA du groupe).

Jean-Paul Lacombe va désormais se consacrer à son petit empire (11 millions d'euros de CA) qui comporte un hôtel de 30 chambres et 10 « bistrots de cuisiniers ». Mais quid à terme de leur image alors que leur notoriété repose sur le savoir-faire du restaurant gastronomique ? Il en va de même des brasseries de Paul Bocuse. Et puisqu'on parle du Chef de Collonges, ce dernier sera-t-il le seul à accomplir son devoir de transmission ? Qu'adviendra-t-il des lieux après la fermeture ? JPL transformera-t-il l'endroit en brasserie comme son confrère Alain Senderens ? Où cédera-t-il les murs (1400 m2) dont il est propriétaire au plus offrant ? Ces questions et toutes les autres évoquées plus haut, nous souhaitons les poser à Jean-Paul Lacombe au cours d'un interrogatoire à KGB. Nous espérons que le dernier chef du Léon de Lyon répondra par la positive à notre conviviale convocation. D'ici là, il aura tout loisir de (re)lire la parabole des talents.


Les réactions


Merci Monsieur Lacombe

Il y a plusieurs années que j'ai quitté la région lyonnaise mais quels merveilleux souvenirs je garde de ce restaurant, de l'ambiance où l'on se trouvait bien - presque chez soi - accueil chaleureux et souvenir gastronomique inoubliable. La France perdrait-elle ses valeurs les plus nobles ? Je le crains.

Joseph Cornet, le 12 mars 2007

 


Réagir à
cet article

 

A suivre, Tourtiller : la retraite à 45 ans !
 

page suivante