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Thibaut Alex - Le Progrès du samedi 14 décembre 2002
Miss France, l'envers du décor
Le Palais des
Sports était hier en pleine ébullition. Il le sera encore aujourd'hui. A
quelques heures de l'élection de Miss France 2003, les organisateurs
seront sur le qui-vive. Partout les techniciens s'affairent prenant le
soin de se coordonner les uns avec les autres.
Ce soir, le réalisateur Gilles Amado aura à sa disposition un total
de 35 caméras, dont un louma' (sur pivot), un travelling (sur rail) et
une grue. Pour le moins impressionnante, celle-ci s'élève jusqu'à 24
mètres et sera utilisée pour la première fois en indoor.
La scène mesure 800 m2, soit le double de l'an passé à Mulhouse. Mis en
lumière par 300 projecteurs, le décor choisi par TF1 est dans la lignée
des éditions précédentes. Des colonnes et des escaliers agrémentent les
deux extrémités de ce podium au centre duquel se produira l'orchestre du
Conservatoire National de région de Lyon, et les churs de l'Université de
Lyon 2.
Répétition de musique
Sollicités pour accompagner le défilé des 48 candidates au titre 2003, les
musiciens étaient en place hier matin pour répéter avec les Miss et leur
cavalier. Sous la direction du chorégraphe Jean-pol Plouvier et de
ses assistants, les jeunes filles ont reproduit plusieurs tableaux et
notamment celui qui verra la nomination des cinq finalistes.
Les tenus d'apparat étaient encore rangées. Et c'est donc vêtues d'habits
de tous les jours - mais équipées de chaussures à talons- que les
prétendantes à la succession de Sylvie Tellier ont enchaîné les
passages. Pour les admirer, elles n'avaient qu'un maigre public, dans
lequel se trouvaient l'animateur Jean-pierre Foucault et bien sûr,
l'incontournable Xavier de Fontenay.
Autour du plateau les techniciens et les artistes n'étaient pas les seuls
à devoir se mettre en place. Arrivés au compte-goutte les maquilleurs,
coiffeurs, stylistes, etc... avaient également un gros travail
d'installation à effectuer en coulisse.
Quand aux équipes de sécurité, elles étaient bel et bien sur leur garde.
L'accès au palais des sport n'étaient possible que sur la présentation
d'un badge. Idem pour les livraisons de colis : les contrôles étaient
omniprésents.
A
suivre, Belmont-d'Azergues : le maire accusé d'avoir dérobé le
portail du château...
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