Quand
les sage-femmes s'encanaillent...
Blocages
de trains, opérations escargots, occupations...
décidément les sages-femmes sont partout pour
faire avancer leurs revendications. Des méthodes
d'action et une détermination qui n'ont
rien à envier aux poids lourds (dans tous les
sens du terme) de la contestation syndicalisée
de la SNCF ou d'EDF.
Mercredi
4 avril en début d'après-midi, nous nous
retrouvons place Guichard pour la manif des
sage-femmes en colère. « Depuis quand
Lyonpeople fait-il dans le social ? »
me chambre Fred
de Livecity. C'est vrai qu'on se voit
mal aller traîner nos Weston dans un
entrepôt des TCL ou dans une gare de
triage de la SNCF. Outre le fait que ces
« sujets » sont plus popu que
people, nous préférons laisser au supplément
régional de l'Huma le soin de faire la
pub des grévistes patentés. Qui prennent en
otage nos internautes, abonnés - bien malgré
eux - aux transports en commun !
Rien
à voir avec le mouvement des sages-femmes. Dans
la galaxie revendicatrice actuelle, elles sont
de loin les plus marrantes (même si le sujet
est sérieux) et les plus attachantes. De
formation Bac +4, elles demandent simplement la
reconnaissance de leur diplôme accompagnée
d'une revalorisation de leur salaire.
Elles
sont 680 à exercer dans le département du Rhône,
et parmi elles se trouvent de jeunes (et jolies)
femmes de (très) bonne famille, lectrices
assidues de Lyonpeople...
Filles
d'avocats célèbres ou de promoteurs en vue,
elles ne souhaitent pas voir transformer leur
vocation en sacerdoce. Même si elles
travaillent dans des cliniques privées aux noms
évocateurs (Sainte Marie Thérèse, La
Sauvegarde...), ce ne sont pas des saintes
nitouches pour autant ! Florence, Elisabeth,
Myriam, Laetitia ou Marianne
(ci-dessus) ont
leur métier à cur.
Et ont reçu en début de
semaine un soutien imprévu et hautement médiatique
en la personne de Madame Jospin, la maman de
Yoyo, sage-femme à la retraite.
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