A la rencontre de la nouvelle star
De notre correspondante Loana da
Monte
Merci, merci Radio Scoop, merci
Virgin, merci M6, merci la Belgique.
Jonatan, je t'aime ! Ca faisait
longtemps que je ne m'étais pas usé
les cordes vocales telle une « enfulte »
hystérique, fan des pop stars et
autres star académiciens.
Pour ceux qui n'ont pas la télé et qui
ne lisent pas OK Podium, sachez
que Jonatan Cerrada est à la musique
française ce que je suis au grand
reportage. A 18 ans tout juste, ce
jeune belge d'origine espagnole, vient
de remporter la première de « A la
recherche de la nouvelle star », la
version française de « Pop Idol ». De
quoi évidemment provoquer l'émoi de
toute une génération d'adolescentes
acnéiques ! Avec un premier single,
reprise de Michel Jonasz,
Jonatan le chante à tue- tête : Il
m'attend...
Parée de mes plus belles
platform-shoes, me voici donc au
Virgin Megastore où on attend le
beau Jonatan pour une séance de
dédicaces et une interview en direct
sur Scoop. La station lyonnaise
a d'ailleurs dépêché son
animateur-vedette, Ludo, passé
maître dans l'art du « j'ai 35 ans
mais j'en fais 10 de moins en
interviewant des gamins ».
N'empêche que grâce à lui on apprend
des choses sur la nouvelle star :
Jonatan s'est acheté des chaussures ;
Jonatan cherche un appartement à
Paris ; Jonatan aime les filles qui
ont de l'ambition ; Jonatan est allé à
Clermont-Ferrand... j'en passe et des
meilleures.
Remarquez, on ne s'attendait pas non
plus à un débat sur la place de la
physique quantique dans la recherche
médicale au XX ème siècle. Cela dit,
je dois reconnaître que le jeune
Jonatan, en plus d'être mignon, n'en
est pas moins à l'aise. Réponses de
plus de trois mots, un brin de
spontanéité, et du sourire là où il
faut. Je rappelle à celles et ceux qui
y croient encore (copyright Lara
Fabian), que Jonatan est un produit
marketing en plus d'être un chanteur.
Il y a donc des gens, très gentils,
qui lui ont appris à parler aux
journalistes, à faire la bise aux fans
et à garder son calme en toute
circonstance.
De mon côté, n'ayant pas eu une telle
formation, je n'ai pas tardé à
m'impatienter. Plus d'une heure de
retard il avait le Jonatan (c'est
marketing ça aussi ?). Et j'ai maigri,
c'est pas dommage, grâce à un service
de sécurité qui nous a bien comprimés
contre les barrières : « Ne poussez
pas derrière qu'il hurlait le Ludo ».
Je me croyais à la cantine de Lyon
People les jours où on a du
poulet-frites !
Ajoutez à tout cela deux ou trois
sauvageons qui sèment le trouble dans
les rayons du Virgin et vous
obtenez une après-midi qui frôle
l'hystérie collective. Par contre j'ai
beau critiquer je me suis encore
dégonflée au moment de lui donner mon
plus beau string dédicacé !
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