Lofteurs sous-vide
De
notre correspondante Alexia de Santis
Il
y a quelques semaines, à l'initiative de
Radio Scoop, Kenza avait baptisé la
venue des lofteurs en terre lyonnaise lors de
son passage au Café des Négociants (voir
article).
Il n'aura pas fallu longtemps
à Radio Espace pour contrer la « bande à
Pérez » et s'offrir gratis
(promotion M6 oblige !) non pas un, mais
deux lofteurs en la personne de Julie
et Fabrice. C'est dans l'antre du
Chicanos Café que groupies et curieux se sont
amassés pour espérer les approcher.
Dès
leur arrivée les deux lofteurs ont eu droit à
un bain de foule avant de pouvoir atteindre leur
perchoir où Christian d'Aubarède et
ses animateurs Aymeric et Guillaume,
les attendaient. Quelques problèmes techniques
(mauvais retour son, larsens...) n'ont pas
manqué de noircir une organisation un tantinet
vacillante.
Avec
400 000 exemplaires vendus pour la première
semaine le single « Up and Down »
caracole déjà en tête des charts. Interviews,
photos, signatures d'autographes, chorégraphies,
jets de cadeaux (attention aux CD en pleine
figure !)... nos lofteurs avaient du pain
sur la planche. En bêtes de foire (pour ne pas
dire de scène) ils ont obéit au doigt et à
l'il aux deux chaperons boutonneux de M6
Production qui avaient fait le voyage de
Paris en leur compagnie.
Julie
et Fabrice ont été, 2 heures durant, la
vitrine de M6 et de son dernier produit phare :
le single «Up and Down ». Le phénomène
Loft Story a généré une telle flopée de
produits dérivés qu'on est en droit de se
demander qui, de ces produits ou des ex-lofteurs,
tournent le plus à la dérive.
Leur gentillesse
et leur visage d'enfants émerveillés
laissent à croire qu'ils n'ont pas encore
pris la grosse tête. Ce qui n'est pas le cas
des parasites qui gravitent autour d'eux. A
l'instar des boutonneux de M6, dont
l'attitude stupidement hautaine a provoqué la
juste colère du photographe Mario Gurrieri.
Nos
deux ex-lofteurs, après avoir volé la vedette
à des animateurs d'acces prime time tels que Lagaf
ou Flavie Flamant pendant plus de 7
semaines, ont été intronisés par l'audimat
star du PAF (Paysage Audiovisuel Français).
Mais à l'arrêt du jeu, nos lofteurs ont su
à coup de promotions, séances photos et autres
prestations médiatiques très lucratives,
devenir des emPAFés, quitte à donner d'eux-mêmes
une image peu flatteuse. C'est ce qu'on
appelle payer de sa personne !
Les
lofteurs profitent de cette gloire (éphémère ?)
et lorsqu'une auditrice les interpelle sur le
succès démesuré du Loft et de ses
protagonistes, Julie reconnaît
l'ampleur du phénomène mais prétend en
profiter au maximum avant que cela ne s'arrête.
Une belle leçon d'épicurisme ! En ce
qui concerne la vie des lofteurs rien de bien
excitant. C'est du vu et du déjà entendu.
Pas de scoop, bref ça commence à sentir le réchauffé !
Enfin,
après deux heures de direct, quelques danses et
quelques Despé (surtout pour Fabrice)
nos deux lofteurs ont pris le chemin du retour.
St Trop, Paris, Nantes... qui sait ? La leçon
à retenir est que : bien conditionnée, la
durée de vie médiatique d'un lofteur peu
durer longtemps, longtemps, longtemps...
jusqu'à ce que l'on en parle plus.
Alors
silence !
Les
internautes peuvent désormais satisfaire toute
leur curiosité : la fameuse villa de
Saint-Tropez peut être visitée de fond en
comble grâce aux panoramiques à 360° réalisées
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